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Tuesday, December 18, 2012

En Grèce les fascistes continuent leur déferlante sous le regard complaisant des pouvoirs publics

Deux parlementaires de Syriza ont été victimes hier d'attaques lors de match de football, l'un par desmembres d'Aube Dorée, l'autre par les CRS (après avoir montré sa carte de Membre du Parlement Grec).

Ci- dessous une video où l'un des deux, D. Stratoulis, explique que pendant la mi-temps, en dehors du stade, deux fascistes d'Aube Dorée ont commencé à le tabasser en lui criant "On va te tuer sur place!". D'autres spectateurs l'ont finalement sauvé. Lors de cet entretien à la télé, les journaliste parle de 'jeunes', ce qui oblige Stratoulis à insister sur le fait qu'ils ont declaré être membres d'Aube Dorée. Et quand il dit qu'il faudra mettre fin à l'impunité de ce groupe criminel, le présentateur dit 'bon, vous avez le pouvoir politique, et vous pouvez prendre des mesures (!!!!)''.

Bien sûr la gauche n'est pas au gouvernement en Grèce. Mais les médias grecs sont tellement habitués à accuser la gauche de 'violence' et d' 'extremisme', et à présenter le gouvernement de coalition comme 'responsable', qu'ils ont du mal à signaler la moindre défaillance dans le campgouvernemental pour les crimes neonazis qui fleurissent sous son regard passif, voire approbateur...
A noter aussi qu'Aube Dorée a porté plainte contre le député de Syriza, Nikos Stratoulis.

Thursday, December 13, 2012

Les liens étroits entre la Police grecque et l'Aube Dorée

Un reportage de Aris Chatzistefanou (fait pour 'The Guardian') sur l'Aube Dorée qui a été projeté à la conférence - débat "Qui sème l'austérité, récolte le fascisme!" organisé par l'Initiative, les Comités Action contre l'Austérité en Europe (CAE), l' Association Culturelle Joseph Jacquemotte (ACJJ) et Zin TV, le 1er décembre 2012 à l'Espace Marx (sous-titrage en français fait par l'Initiative Solidarite).



Tuesday, December 11, 2012

Le Prix Nobel de la Paix reçu par un Grec

Sous-titré en français / ελληνικοί υπότιτλοι 


FR
Au moment oú l'UE recevait le Prix Nobel de la Paix, des citoyens européens recevaient leurs prix au Parlement européen à Bruxelles. Parmi eux, un Grec aussi.

EN
As the EU was receiving the Nobel prize, European citizens were also receiving their prizes at the European Parliament in Brussels. Among them, also a Greek.

EL
Την ώρα που απονεμήθηκε στην ΕΕ το βραβειο Νομπελ Ειρηνης, στο Ευρωκοινοβούλιο, ευρωπαιοι πολιτες παραλαμβανουν κι αυτοί τα νομπελ τους. Αναμεσα σ'αυτους κι ένας Ελληνας.


Monday, December 10, 2012

L'Initiative reçoit le Prix Nobel de l'EU

Bande d'annonce: video de l'Initiative sur le Prix Nobel de l'UE



Appetizer for upcoming video of the Greek Solidarity Initiative on the EU Nobel Prize

Saturday, December 8, 2012

"Qui sème l'austérité, récolte le fascisme!"


La conférence - débat "Qui sème l'austérité, récolte le fascisme!" organisé par l'Initiative, Comités Action contre l'Austérité en Europe (CAE), l' Association Culturelle Joseph Jacquemotte (ACJJ), le 1er décembre à Espace Marx, a été très réussie. En total, autour de 100 personnes sont passés par l'évenement, dont 50 sont restés tout au long du débat, qui a duré 3h30! Les intervenants du premier panel, Dimitris Malafecas (Initiative), Erik Demeester (CAE) et Leigh Philips (journaliste) ont parlé de l'histoire du mouvement fasciste en Grèce, en Belgique et en Europe, ses liens très étroits avec les élites, sa 'géographie sociale', son 'utilité' surtout en temps de crise capitaliste et les moyens de resister. Quant au deuxième panel, même si la technologie informatique n'a pas toujours été au rendez-vous, pous les intervenants basés en Grèce (Achmet Moavia du Forum des immigrés, et Charis Ladis, avocat des antifascistes), on a pu finalement les joindre, et les entendre analyser le comportement raciste de l'Etat, et surtout la complicité de la police grecque, ainsi que les différentes initiatives prises pour organiser les immigrés, sans ou avec papiers, et construire un vrai front antifasciste, pour lequel il y a un besoin urgent.

Saturday, November 24, 2012

''Qui sème l'austerité, récolte les fascisme'' débat, 1er décembre


L'Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste en collaboration avec Comités Action contre l'austérité en Europe, l'Association Culturelle Joseph Jacquemotte et ZinTV vous invite à une soirée de débats autour du parti néo-nazi de l'Aube Dorée, son rôle dans la société et la politique en Grèce, ainsi que les leçons à tirer pour la Belgique et l'Europe:

"Qui sème l'austérité, récolte le fascisme!"

Quand? 1er décembre 2012, de 18h à 22h

Où? "Espace Marx", Rue Rouppe 4, 1000 Bruxelles

Parmi les intervenants:

Leigh Philips (Journaliste et spécialiste sur l'Union Européenne), Erik Demeester (Comités Action contre l'Austérité en Europe), Charis Ladis (avocat des 15 antifascistes), Achmet Moavia (Forum grec des Immigrants)

Interprétation en EN et FR

En plus, buffet de mezzés grecs, et soirée musicale après la clôture des débats!

ΕΝ

The "Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste" in cooperation with "Comités Action contre l'austérité en Europe", "Association Culturelle Joseph Jacquemotte" et "ZinTV" is warmly inviting you to an evening of debate around the neo-nazi party "Golden Dawn", its role in society and politics in Greece, as well as the lessons to draw for Belgium and Europe:

"If you sow austerity, you'll reap fascism!"

When? 1st December 2012, from 18h to 22h

Where? "Espace Marx", Rue Rouppe 4, 1000 Brussels

Interventions by:

Leigh Philips (Journalist et specialist on EU affairs), Erik Demeester (Comités Action contre l'Austérité en Europe), Charis Ladis (lawyer of the 15 antifascists), Achmet Moavia (Greek Forum of Immigrants)

Interpretation in EN and FR

What is more: Greek mezze buffet, and live music after the debate!

Wednesday, November 21, 2012

Pétition contre les poursuites des militants grecs


Jeudi dernier (15 novembre) M Fuchtel, représentant de la Chancelière allemande et responsable des relations avec la Grèce s'est rendu à Théssalonique, afin de participer à une réunion pour le renouement des
liens entreprenariaux greco-allemands. Le jour d'avant il avait déclaré que "3,000 fonctionnaires grecs font le boulot de 1,000 fonctionnaires allemands". Ainsi, il soutenait le gouvernement grec qui depuis une semaine, sous les diktats de la Troika, a passé un nouveau paquet de mesures d'austérité qui vont laisser sans travail
15,000 fonctionnaires du secteur public, majoritairement des employés des administrations communales.

Lors de son arrivée au lieu de la réunion, des manifestants qui se trouvaient dehors, des syndicalistes
de l'administration communale et autres, l'ont hué et ont jeté des bouteilles en plastique, criant des slogans contre l'austérité, le fascisme et l'Allemagne. Vendredi matin, la police a arrêté deux syndicalistes de l'administration communale et un enseignant, candidat avec la gauche anticapitaliste (ANTARSYA) devant les yeux des ses étudiants, pour des flagrants délits (!!!!!) commis le jeudi lors de la manifestation. Les trois ont comparu devant la cour pénale, mais leur procès a été reporté pour le 28 novembre, pour raison d'absence des policiers témoins. 

La police a pris des mesures draconiennes pour empêcher l'accès au tribunal des militants qui se sont rassemblés en solidarité avec les trois, comme s'il s'agissait de terroristes.
Signez la pétition pour mettre fin aux poursuites contre des trois militants, et arrêter la criminalisation des luttes du peuple grec.

Signez la pétition pour mettre fin aux poursuites contre les trois militants, et arrêter la criminalisation des luttes du peuple grec!

Saturday, November 17, 2012

Les mésaventures de la "Liste Lagarde" en Grèce: Une histoire didactique

Depuis que la Grèce s'est retrouvée en première ligne de la dite crise de la dette de l'Union Européenne et que le gouvernement de Georges Papandreou a décidé de placer le pays sous tutelle internationale le transformant ainsi en un vaste chantier d'expérimentation pour d'enthousiastes apprentis sorciers néolibéraux, le peuple grec endure non seulement la misère absolue sous toutes ses formes (chômage, malnutrition, manque de médicaments et de soins de santé, système éducatif délabré, etc.) mais également l'humiliation des déclarations incessantes de responsables politiques européens truffées de stéréotypes racistes et de généralisations.

En voici deux:

"Les Grecs sont tombés du hamac où ils étaient allongés depuis si longtemps, il est grand temps qu'ils se remettent debout" Maria Feckter, ministre des finances autrichienne, le 23/10/2012.

"Les Grecs doivent s'aider eux-mêmes en payant leurs impôts", Christine Lagarde, directrice du FMI, le 25/05/2012.

Alors que le premier stéréotype, celui selon lequel les Grecs sont des fainéants a depuis longtemps été démenti par les statistiques d'Eurostat, on trouve rarement des arguments contre le second, selon lequel systématiquement les Grecs ne payent pas leurs impôts. Car les dirigeants européens sont convaincus que, si l'Etat grec, au moment même où il manque cruellement de liquidités, ne fait absolument rien pour lutter contre l'évasion fiscale, celle-ci constitue un phénomène endémique bien ancré dans la mentalité de tous les Grecs.

Friday, November 16, 2012

Le #14N à Bruxelles


La journée du 14 novembre a vu des grèves et des actions contre l'austérité un peu partout en Europe. L'Initiative a été fidèle au rendez-vous.

Le soir du 13 novembre certains de ses membres ont rejoint le piquet de grève de la CGSP cheminots.
Le matin du 14, l'Initiative a rejoint la manifestation des syndicats européens et belges. Devant la représentation permanente de la Grèce, où les manifestants ont fait un arrêt, les membres de l'Initiative ont deplié leur banderolle appelant à l' ''Abolition directe du programme UE-FMI" et ont été applaudis par d'autres manifestants. La manifestation a terminé au Rond-Point Schuman que les manifestants ont occupé pour quelques heures.



Monday, November 12, 2012

Appel commun à des mobilisations le 14 novembre à Bruxelles


Le 14 Novembre des millions d' Européens dans plusieurs pays vont se mobiliser et se mettre en grève: Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Belgique, Malte, Chypre ... 

C’est le même cri de colère partout: nous refusons que ceux qui créent la richesse, les travailleurs, ainsi que la majorité des citoyens payent à la place des vrais responsables de la crise: les multinationales, les banques et leurs serviteurs politiciens!

Les politiques d’austérité mises en œuvre par la Troïka (UE, BCE, FMI) et par nos gouvernements mettent en péril nos droits sociaux. En Belgique à travers l’AIP et le budget, le gouvernement Di Rupo s’attaque aux salaires, aux services publics et aux travailleurs sans
emploi.

Ce 14 novembre doit être une journée combative de tous les travailleurs et travailleuses avec ou sans emploi, avec ou sans papiers. Face à l’austérité qui nous attaque toutes et tous, la journée se doit d’être unitaire!

Construire ce 14N, c’est le premier pas vers la grève générale européenne qui doit nous mener vers un plan d’action coordonné et offensif.

Soyons donc nombreux à...

- 8h : à la gare du midi (rue de France n°40) au piquet de la CGSP cheminots et Administrations Locales et Régionales de Bruxelles.

- 14h : gare du Luxembourg pour une manifestation unitaire à l’initiative de la CNE. Marchons tous ensembles, solidaires avec les syndicalistes les plus combatifs!

Premiers signataires:

CGSP Cheminots, Comités Action contre l’austérité en Europe (CAE), EGA-ALS, Egalité, Etudiants FGTB, FEWLA (soutien actif à la lutte du peuple Mapuche), Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste, JOC bxl, LCR-SAP, LCT-CWB, PSL-LSP, JAC, Izquierda Unida, Syriza-Belgique, Rifondazione Comunista - Federazione Comunista del Belgio, Iniciativa per Catalunya Verds, Parti Humaniste - Humanistische Partij, Gauches communes...

Thursday, November 8, 2012

Le 7 novembre en Grèce

FR (EN below)


Une fois que les discussions sur le projet de loi pour les nouvelles méseures d'austérité (Memorandum III) ont commencé au Parlement grec, le matin du 7 novembre, Syriza et les Grecs Indépendants ont déposé une objection sur la compatibilité du projet avec la Constitution. Selon les rapporteurs des deux partis, les paragraphes concernant les coupes des salaires et des pensions étaient anti-constitutionelles, ainsi que la proécdure d'urgence par laquelle le projet a été déposé au Parlement, puisqu'elle ne laisse que 10 heures de discussion, même si plusieurs membres du Parlement n'avaient reçu le texte que le matin même.

Le Président du Parlement, M. Evangelos Meîmarakis, a demandé aux députés présents à ce moment là de se lever s'ils étaient d'accord avec l'objection. Selon son jugement, ceux en faveur étaient moins nombreux et donc il a réjeté l'objection. Les députés de Syriza et des Grecs Indépendants ont fortement protestés en insistant que l'objection avait été approuvée. Ils ont alors demandé un vote nominatif, ce qui a été accepté par le Président. Pourtant ce dernier a arrêté la procédure pour 30 minutes, "en accord avec le réglement", comme il a cité. Sauf que le réglement du Parlement ne permet que 10 minutes de pause.

Une heure et 15 minutes plus tard (peut-être plus), la session a recommencé et le vote nominatif a commencé. Il a y eu beaucoup de tensions, parce qu'il était évident que les trois partis de la coalition gouvernementale avaient besoin de ce retard, afin de rassembler pour le vote leurs membres absents.

Alexis Tsipras a qualifié la procédure suivie "dégénerescence du Parlement" et Syriza a enlevé l'objection d'anticonstitutionalité. Tsipras a également cité que "la démocratie parlementaire et les institutions sont en train de se dégrader. Un projet de loi qui remmenera le pays à une récession encore plus longue est déposé au Parlement en forme d'un seul article et avec la procédure d'urgence: ceci n'honore pas le Parlement". Il a aussi dit que lors du vote antérieur sur l'objection d'anticonstitutionalité, il était évident qu'une majorité large des députés étaient debout et donc ont approuvé l'objection. Il a accusé le Président du Parlement d'avoir fait exprès de calculer faux.



Les partis de la coalition gouvernementale ont accusé Syriza d'agir dans le but de créer des impressions.

Lors du vote nominatif, le Memorandum a été jugé compatible avec la Constitution avec 170 voix pour, 47 contre. Syriza avait quitté la salle.

A noter que la Cour Suprême a jugé les coupes sur les salaires des juges comme anticontistitutionelles, tandis que la Cour de Comptes s'est prononcée contre les coupes additionelles sur les pensions.

***

Tuesday, October 23, 2012

Kάλεσμα στήριξης του νομοσχεδίου του ΚΚΕ για την κατάργηση των μνημονίων / Appel au soutien du projet de loi du Parti communiste (KKE) pour l'annulation des mémoranda d'austérité

FR en bas 

Η Πρωτοβουλία Αλληλεγγύης στην Ελλάδα που Αντιστέκεται - Βρυξέλλες στηρίζει την πρόταση νόμου του ΚΚΕ για την «Κατάργηση των μνημονίων, του μεσοπρόθεσμου πλαισίου δημοσιονομικής στρατηγικής 2012 – 2015, των εφαρμοστικών τους νόμων, καταγγελία των δανειακών συμβάσεων που έχουν ως προαπαιτούμενο την εφαρμογή των μνημονίων» και καλεί τους φίλους της να υπογράψουν και να διαδώσουν το σχετικό ψήφισμα: http://katargisimnimonion.kke.gr/index.php

Πριν τις εκλογές της 17ης Ιούνη η Πρωτοβουλία είχε απευθύνει κάλεσμα στους Έλληνες ψηφοφόρους που μένουν στο Βέλγιο με τίτλο ''Ξανά Αριστερά για τη ρήξη με τα Μνημόνια!''. Είπαμε επίσης ότι ''ο στόχος θα πρέπει να είναι η άμεση καταγγελία των δανειακών συμβάσεων και μνημονίων, και η λήψη μιας σειράς μέτρων άμεσης αναδιανομής του πλούτου και κοινωνικοποίησης τραπεζών και βασικών παραγωγικών τομέων''.

Πολλά κόμματα κατέβηκαν στις εκλογές με συνθήματα κατα των μνημονίων, αλλά η πρόταση του ΚΚΕ είναι η μόνη που βάζει συγκεκριμένα το ζήτημα της κατάργησης τους προς ψήφιση στη βουλή. Πιστεύουμε ότι η κατάργηση τους είναι σήμερα η πρώτη προϋπόθεση για να σταματήσει η οικονομική και κοινωνική κατάρρευση της Ελλάδας και να υπηρετηθούν τα συμφέροντα της μεγάλης πλειοψηφίας των πολιτών.  Πιστεύουμε επίσης ότι η κατάργηση τους δε μπορεί παρά να συνοδέυεται από την παράλληλη καταγγελία των δανειακών συμβάσεων, στων οποίων τη βάση επιβλήθηκαν τα μνημόνια. Η καταγγελία των αντισυνταγματικών αυτών συμφωνιών μπορεί να δείξει το δρόμο στους υπόλοιπους ευρωπαϊκούς λαούς σχετικά με το πώς πρέπει να αντιμετωπιστεί η Τρόικα: με γενικευμένη απειθαρχεία στις εντολές της. Μια τέτοια στάση θα αποτελούσε το πρώτο βήμα προς την εφαρμογή μιας πολιτικής αναδιανομής του πλούτου προς όφελος των εργαζομένων, και κοινωνικοποίησης βασικών παραγωγικών τομέων και τραπεζών.

Καλούμε λοιπόν τη Βουλή να υπερψηφίσει την πρόταση νόμου αυτή.

Από την αρχή της δημιουργίας μας το 2010 προσπαθούμε να συνεργαζόμαστε με όλες τις αριστερές και προοδευτικές δυνάμεις που είναι κατά της εφαρμοζόμενης πολιτικής κι ελπίζουμε η συλλογή υπογραφών για την κατάργηση των μνημονίων να γίνει εφαλτήριο ευρύτερης συνεργασίας των δυνάμεων αυτών

Clickez pour la version française

Monday, October 22, 2012

La fôret de Skouries devenu un champ de bataille

La forêt de Skouries, qui se trouve dans le nord de la Grèce, à la région de Chalkidiki, est devenu un champ de bataille dimanche soir, quand des manifestants locaux ont affronté la police. Presque 2000 manifestants ont marché en paix vers le site de la compagnie Eldorado. Ils protestent contre l'abattage d'une forêt entière, pour permettre à la minière canadienne de poursuivre l'extraction d'or, malgré le coût environnemental et humain néfaste de celle-ci, comme indiqué par plusieurs études d'impact. Encore une fois, le gouvernement soutient le pillage des ressources naturelles afin de satisfaire des compagnies grecques proches des partis gouvernementaux (Mpompolas) et leur complices internationaux (El Dorado), en livrant l'environnement et la santé des cioyens Grecs aux chasseurs de profit, et en mettant à la disposition de ces derniers la police grecque. La manifestation du dimanche dernier s'inscrit dans une série de mobilisations lors des derniers mois, qui ont été supprimées de façon violente par la police, qui a fait usage même de balles plastiques à d'autres occasions. Cette fois-ci les forces anti-émeutes avaient bloqué le passage à l'entrée du site et ont fait une utilisation sans mesure de lacrymogènes pour disperser la foule.
 

Tuesday, October 16, 2012

Κάλεσμα της Πρωτοβουλίας σε ανοιχτή συνάντηση

Η Πρωτοβουλία Αλληλεγγύης στην Ελλάδα που αντιστέκεται σας καλεί
σε μια ανοιχτή συνάντηση την Κυριακή 21 Οκτωβρίου, στις 17:00, 
στο Mundo B, rue d'Edimbourg 26, 1050 Ixelles (metro Porte de Namur)
με σκοπό να γνωριστούμε, να συζητήσουμε για την κατάσταση στην Ελλάδα, 
να ετοιμάσουμε μαζί παρεμβάσεις αλληλεγγύης
προς την Ελλάδα, καθώς επίσης και να συζητήσουμε
ζητήματα που αφορούν τη ζωή μας εδώ.

Friday, October 12, 2012

Soutenez les activistes antifascistes torturés par la police en Grèce

Dimanche 30 septembre, suite à un appel ouvert, une manifestation antifasciste à moto a été réalisée au centre-ville d’Athènes. La manifestation a commencé au quartier d‘Exarcheia.

Cette manifestation serait la réponse aux pogroms fascistes et aux attaques contre des immigrants, qui ont lieu dans plusieurs quartiers d’Athènes, mais aussi ailleurs en Grèce, par des groupes fascistes, déguisés (ou pas) en « comités d’habitants ou de commerçants », dans une impunité totale de la part de la police ou même parfois avec son appui passif. Des liens dangereux entre l’Aube Dorée et la police ont été temoignés maintes fois. Par exemple, des avocats qui portaient plainte de la part d'immigrés-victimes de crime raciste ont été harcelés par des groupes fascistes, qui étaient prévenus, par la police même semble-t-il, de la présence des avocats aux commissariats.

Cette fois-ci, après un premier affrontement des antifascistes avec un groupe de fascistes, la police à moto (dite 'group D') a poursuivi la manifestation. Enfin, 15 militants antifascistes ont été arrêtés ; lors de leur arrestation ils ont été battus sur plusieurs parties du corps : la tête, les bras, les jambes, et un manifestant a aussi subi un choc électrique avec un « taser ».

Les militants arrêtés ont été emmenés au Quartier Général de la Police, où tout au long de la nuit, ils ont été battus, tirés par les cheveux, brûlés, photographiés et filmés par les agents de police qui les surveillaient, et menacés avec une diffusion de leurs données personnelles à l'Aube Dorée. « On vous connaît maintenant, on va vous tuer, comme on a fait avec vos grands-pères pendant la guerre civile ». En plus de ce terrorisme, les militants arrêtés n’ont pas eu le droit de boire de l’eau, ni contacter leurs avocats ni avoir accès à des soins médicaux (alors que certains étaient gravement blessés), pendant 19 heures.

Le lendemain, ils ont été emmenés au Tribunal. Pendant qu’ils se trouvaient dans le Tribunal pour être interrogés, la police a lancé une attaque contre leurs camarades qui étaient ressemblés en solidarité devant le Tribunal ; plusieurs ont été battus, 25 ont été détenus. Les 25 ont été emmenés aussi au Quartier Général de la Police, où ils étaient victimes de la même sorte de terrorisme, obligés de rester nus et de subir des contrôles humiliants, et finalement détenus, de façon vindicative, leur détention pour encore trois jours. Les premiers 15 arrêtés ont été détenus pour encore quatre jours.

Ils sont tous été emmenés au QG, dans une section surchargée (elle est désignée pour 30 personnes, et en ce moment il y en a 80, qui essaient d’y survivre dans de conditions pitoyables).

De faux témoins ont été utilisés (ex. un 'témoin' avait dit le soir même qu'il n'a pas vu des visages, et le matin il a reconnus 4 personnes). Le procureur public, organe du gouvernement, a été tout au long de la procédure complètement aligné avec la police, et a insisté que les 4 soi-disant 'reconnus' parmi les 15 soient mis en prison. Mais les juges ont pris une décision différente, et ont laissé libres tous les 15 arrêtés, 5 jours après leur arrestation. En revanche, la somme de 45000 euros  (3000 euros par personne) leur a été imposée comme garantie. L'Initiative a déjà collecté 70 euros lors de la manifestation de solidarité avec le peuple grec à Bruxelles, le 9 octobre, et va encore collecter des fonds pour les envoyer avant lundi prochain (15 octobre). Ceux qui voudraient faire un virement par carte bancaire pour soutenir les 15, peuvent le faire ici .

Le porte-parole de la police a refusé qu'il y a eu des violences de la part de la police contre les 15. Il devrait être rappelé ici que la police grecque a une longue histoire de violences et d'impunition.

Dans le cadre actuel de la crise financière, où des grandes parties du peuple grec sont jetées dans la pauvreté et la misère, l'Etat soutient de façon plus ou moins ouverte le cannibalisme social et le fascisme incarné par les troupes criminelles de l'Aube Dorée. Le besoin pour un front antifasciste réunissant toutes les forces de la gauche est urgent, qui puisse affronter efficacement l'invasion fasciste et promouvoir la perspective d'une autre société solidaire face à la peur et la haine prêchées par l'Aube Dorée.

Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste

Ci-dessous, l'article du journal britannique The Guardian sur ce sujet, apparu le mardi 9 octobre, traduit en français:

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Thursday, October 11, 2012

Action de solidarité avec le peuple grec le 9/10, jour de la visite de A.Merkel à Athènes




Une soixantaine de manifestants, membres de l'Initiative, des camarades Belges mais aussi une grande délégation du groupe unifié de la gauche dans le parlement européen (GUE/NGL) se sont rassemblés devant l'ambassade de la Grèce, pour exprimer leur solidarité au peuple grec, en lutte depuis plus que deux ans contre les politiques barbares de l'austérité. Le jour même, des milliers de Grecs sont descendus dans les rues pour protester contre la visite de la chancelière allemande Angela Merkel à Athènes, et les mesures draconiennes antidémocratiques prises par la police pour assurer le 'calme' dans la capitale. 




Angela Merkel a décidé de visiter la Grèce dans un climat social très tendu à cause des politiques austéritaires qui ont mis aux genoux les travailleurs en Grèce.  Elle est venu encourager  le gouvernement grec qui  tremble devant l'expression quotidienne de la colère du peuple contre le nouveau plan des coups budgétaires de 13 milliards d'euros qui va laisser encore plus grandes masses de Grecs dans la pauvreté absolue. La semaine passée des ouvriers de chantier naval qui n'ont pas reçu de salaires depuis 6 mois et des antifascistes ont été arrêtés et maltraités voire torturés par la police. Toutes les organisations du mouvement populaire en Grèce ont appelé à la manifestation lors de la visite de Mme Merkel. Mais la police grecque a interdit tout rassemblement dans une grande partie du centre d'Athènes. En vue de ces faits, l'Initiative a décidé d'appeler à une manifestation de protestation contre la dérive anti-démocratique du gouvernement, et en solidarité avec le peuple grec dans les rues.



Lors du rassemblement ont pris la parole, après l'Initiative, les eurodéputés Nikos Chountis (Syriza), Marisa Matias et Alda Sousa (Bloco de Esquerda, Portugal), ainsi que des représentants de Die Linke et du Socialist Party irlandais, suivis par des militants Belges.

Monday, October 8, 2012

Action contre l'interdiction de manifester à Athènes

9 Octobre 2012, à 13h
devant l'Ambassade de la Grèce en Belgique, rue de Petits Carmes 10 - Bruxelles 1000
en même temps que la manifestation à Athènes

 

Angela Merkel a décidé vendredi dernier de visiter la Grèce dans un climat social très tendu à cause des politiques austéritaires qui ont mis aux genoux les travailleurs en Grèce.  Elle vient encourager  le gouvernement grec qui  tremble par l'expression quotidienne de la colère du peuple, un nouveau plan des coups budgétaires de 13 milliards d'euros en laissant une grande partie de la population dans la pauvreté absolue. 

La semaine passée des ouvriers de chantier naval qui n'ont pas reçu de salaires depuis 6 mois et des antifascistes ont été arrêtés et maltraités voire torturés par la police.

Toutes les organisations du mouvement populaire en Grèce ont appelé à la manifestation. 

Mais la police grecque a interdit tout rassemblement dans une grande partie du centre d'Athènes (voici l'annonce officiel en grec)

Aucun peuple européen ou autre ne peut être privé de son droit de s'exprimer dans sa propre ville contre le mesures injustes et barbares imposés par les élites locales et étrangères. 

Toutes et tous devant l'Ambassade de la Grèce en Belgique, rue de Petits Carmes 10 - Bruxelles 1000 pour exprimer notre solidarité avec le peuple grec en lutte!

Friday, October 5, 2012

Une tournée très réussite pour le film Catastroika en Belgique


Salle pleine au Cinéma Vendôme 24/09/12
Du 22 au 27 septembre l’Initiative de solidarité avec la Grèce qui Résiste a co-organisé une tournée des projections et des débats autour du documentaire Catastroika avec une dizaine des syndicats et associations: Zin TV, la Fédération syndicale européenne des services publics (EPSU), la Centrale Nationale des Employés (CNE), LBC-NVK,  la CADTM, la CEPRé, FGTB Centre, Corporate Europe Observatory (CEO), Attac Liège, l'ACJJ et les Comités Action Europe (CAE).

Nos invités de la Grèce pour cette tournée ont été le co-réalisateur du film Aris Chatzistefanou (l’autre co-réalisatrice étant Katerina Kitidi) et Flora Papadede, syndicaliste dans la société publique d’électricité (PPC) qui figure dans le film. Le but a été d’expliquer au public belge les conséquences néfastes de la privatisation des services publics en Grèce, afin de contribuer au renforcement des luttes contre les privatisations en Belgique. On a aussi voulu l’informer sur la situation en Grèce afin de sonner l’alarme sur la nécessité de l’organisation d’une lutte décisive contre l’austérité imposée aux travailleurs en Belgique. 

Plus de 400 personnes ont participé aux éventements de la tournée. 

Friday, September 28, 2012

Catastroika à Radio Panik: entretien avec Aris Chatzistefanou et Flora Papadede


Jeudi 27 septembre une émission sur Radio Panik a été consacrée à la tournée belge du film Catastroika avec le co-réalisateur de Catastroika Aris Chatzistefanou et la syndicaliste du secteur de l'enérgie Flora Papadede ainsi qu'avec des membres de ZinTV et de l'Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste. 

Merci à Patrick et Lièvin de Radio Panik pour leur hospitalité radiophonique! 

Vous pouvez écouter l'émission ici ou ici.

Thursday, September 20, 2012

Catastroïka, un film citoyen en tournée belge du 22 au 27 septembre




Au coeur de ce documentaire, les effets de la privatisation de biens et services publics.
Tout au long de ce film, on découvre les conséquences sociales et économiques de telles opérations dans plusieurs pays: Russie post-soviétique,  Allemagne, France, Etats-Unis et plus récemment le cas emblématique de la Grèce.

Au regard de ces situations tragiques, une question mérite d’être posée : qu’a-t-on retenu des leçons du passé ? A l’évidence, rien ! Aujourd’hui encore, le gouvernement grec et la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fond Monétaire International) encouragent les privatisations massives pour financer le remboursement de la dette.
Catastroïka a été réalisé par Aris Chatzistefanou et Katerina Kitidi, auteurs de" Debtocracy", un documentaire sur la dette publique grecque vu par plus de 2 millions de spectateurs dans le monde. 

Ces deux films ont été financés par les citoyens et diffusés librement sur internet. Du 22 au 27 septembre, le documentaire "Catastroïka"  sera projeté en Belgique, en présence du réalisateur.

La privatisation de l’eau et de l’énergie seront  analysés plus en détail au cours d’un atelier qui regroupera des experts tels Emmanuel Petrella qui travaille à  l’Institut Européen de recherche sur la Politique de l’Eau ou Thibaud de Menten, Equipes populaires, éditrices de l’ouvrage collectif «défendre nos droits sur les marchés du gaz et de l’électricité» .  Le cas de l'entreprise publique grecque d'électricité, dont la privatisation est en cours, sera également abordé avec la syndicaliste Flora Papadede, qui figure dans le film.

Projections en présence du réalisateur :
22/09 à 16h00 : Liège, salle CPCR, VO st FR
24/09 à 19h00 : Bruxelles, cinéma Vendôme, VO st FR (prix: 5 euros)
25/09 à 12h30:  Parlement Européen, VO st EN (register here: nikolaos.chountis@europarl.europa.eu)
26/09 à 19h00: La Louvière, FGTB/Centre, rue H. Aubry 23 - Haine-St-Paul, VO st FR
27/09 à 18h00: Anvers,  De Stroming "Europazaal", VO st EN

Atelier sur la privatisation de l'eau et de l'énergie:
23/09 à 17h00: Bruxelles
Mundo B, Rue d'Edimbourg 26, 1050 Ixelles

Laurie Penny: Ce n’est pas de la rhétorique d'établir un parallèle avec le nazisme


Des vrais fascistes en vrais t-shirts noirs brandissent des swastikas
et assassinent des minorités ethniques à Athènes

L'article suivant a paru au journal britannique "The Independent", le 20 août. Le texte original en anglais est disponible ici et une traduction en NL ici.

 « Après les immigrés, vous êtes les prochains ». C'est le slogan écrit sur des tracts apparus fin août dans le quartier gay d'Athènes. Pendant que la violence contre les immigrés monte en Grèce, les supporteurs du parti de l’extrême droite « Aube Dorée » ont commencé à lancé des attaques haineuses contre les homosexuels et les handicapés. Ces fascistes marchent en t-shirts noirs à Athènes, en terrorisant les  minorités ethniques et sexuelles, en brandissant des insignes qui ressemblant à des swastikas, et en déclarant leur mépris à l’égard des procédures politiques. Et pourtant, en Europe, ils sont toujours traités comme un simple symptôme de la crise économique grecque.
Auparavant, les voyous de l’extrême droite ne sortaient qu’en nuit pour attaquer les immigrés. Maintenant, ils font ça à la lumière du jour, sans avoir peur des conséquences, puisqu'il n'y en a pratiquement pas. Pendant ces dernières semaines, le nombre et la gravité des attaques ont augmenté –le 12 août, un Iraquien de 19 ans a été poignardé à mort par un groupe de motards, quelques quartiers plus loin du Parlement grec - et si les immigrés portent plainte devant la police, ils risquent de se trouver sous arrestation.

Sunday, September 2, 2012

Acièries Grecques: la suspension de la grève



Le 28 juillet, après 9 mois de grève héroïque, les metallurgistes des Acièries Grecques ont pris la décision de retourner au travail, suivant la proposition de la direction du syndicat lors de leur dernière AG. Cette proposition a été approuvée avec 115 voix pour, 14 contre et 29 abstentions.

La décision d'arrêter la grève est venue suite à une intervention violente de la police qui a illegalement repoussé les grèvistes de la porte de l'usine et a permi la circulation de produits qui avaient resté dans l'usine pendant neuf mois. A l'appauvrissement accru des grèvistes après 9 mois de grève malgré la vague de solidarité ouvrière impressionante de tous les coins de l'Europe et au-délà, est venue s'a ajouté à la fin d'été une attaque médiatique sans précedent avec l'apparition, chaque soir, aux JTs d'auto-proclamés 'représentants' des travailleurs (des personnees non élues proches de la direction et du parti de la Nouvelle Démocratie).
En voyant les voix de soutien à la grève diminuer à chaque AG, la conseil administratif du syndicat à décider de proposer de postposer la grève et de lutter avec d'autres moyens. Les travailleurs ont demandé, en échange, que leurs collègues licenciés soient tous re-embauchés, dont 40 tout de suite, et le reste progressivement jusqu'à la fin de l'année. Ils ont aussi demandé le retrait immédiat des CRS des portes des Acièries Grecques.


De la dernière protestation de
solidarité à Bruxelles
Maintenant, après le retour au travail, les horaires n'ont pas été diminués et la direction a licencié 140 au lieu de 180 ouvriers, comme elle aurait initialement voulu. Le gouvernement a garanti que si l'employeur Manessis fait des nouvelles embauches, il ne peut que choisir parmi les licenciés. Mais la direction a licensié les six ouvriers qui étaient au piquet de grève au moment de l'invasion policière, dont un membre du conseil d'administration du syndicat.  Le CRS ne sont partis de l'usine qu'aprés la fin de la première journée de travail.
Jusque là, aucun grèviste licencié n'a pas été rembauché. Les licensiés ont formé un comité et continuent leur lutte avec le syndicat. 
La grève a fait que les autres usines dans cette région industrielle n'ont pas vu s'imposer des mesures anti-ouvrières (réduction du temps du travail, coups salariaux), comme les patrons l'auraient voulu.

Le compte de banque pour les soutenir est

IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152 | BIC or Swift Code : ETHNGRAA Dimitris Liakos  
Ici vous pouvez trouver quelques extraits en français de la décision de l'AG de mettre fin à la grève.

De la dernière protestation de
solidarité à Bruxelles

Thursday, August 23, 2012

L'Initiative parmi les nominés du 'Prix Solidaire 2012'! Votez pour elle!


 
Cette année, l'Initiative a eu l'honneur de se trouver parmi les 10 nominés du 'Prix solidaire 2012' du journal 'Solidaire'. 
 
Vous pouvez nous soutenir en cliquant dessus:

Monday, July 23, 2012

Rassemblement de Solidarité aux métallurgistes grecs aujourd'hui!


L'Initiative de solidarité avec la Grèce, répondant à l'appel lancé par la fédération belge du KKE, appelle aussi au rassemblement de solidarité prévu pour ce lundi 23 juillet à 18h devant l'ambassade de la Grèce (Rue des petites Carmes 10, 1000 Bruxelles).

Suite aux attaques de la direction des Aciéries Grecques, soutenue par le gouvernement, les travailleurs sont en grève depuis le mois de novembre 2011. Ils luttent contre la violation de leur convention collective, le licenciement de nombre croissant de travailleurs et la limitation proposée du temps de travail à 5H/jour qui fera tomber leurs salaires à 500 euros par mois.

 Le vendredi 20 juillet 2012 au petit matin, vers 5 heures, la police anti-émeute grecque - sous les ordres du premier ministre en personne -  a brisé les piquets de grève avec violence, et elle a arrêté et amené au QG de la police les grévistes présents, pour qu'ils soient jugés d'avoir mené une grève illégale. Pourtant, les grèvistes ont renouvelé leur décision de continuer en grève lors d'une nouvelle assemblée générale le samedi 21 juillet (164 voix pour, 5 contre).

Malgré cela, les forces anti-émeute continuent de bloquer l'entrée de l'usine pour laisser passer les quelques peu de cadres et employés administatifs qui veulent entrer, en repoussant les grèvistes avec violence et l'usage de gaz lacrymogènes. Mais l'usine ne peut pas fonctionner sans ouvriers.

En plus, depuis vendredi, les médias grecs passent en boucle des déclarations de soi-disant 'représentants' des travailleurs (en vérité, une équipe proche à la direction) qui réclament leur ''droit sacré de retourner au travail'', en accusant une petite minorité de mener la grève contre les vœux de la plupart de travailleurs. Pourtant, ils ont choisi de ne pas participer à l' AG du 21 juillet.

La lutte des métallurgistes grecs est cruciale pour l'avenir des conventions collectives pas seulement en Grèce mais partout en Europe, où les mesures d'austérité progressent.

On demande au gouvernement grec de retirer immédiatement la police de l'entrée des Aciéries Grecques, de mettre fin à la pénalisation des grèves, et de forcer l'employeur M. Manessis de respecter le droit du travail en cédant aux demandes justes des travailleurs. 

Tous devant l'Ambassade Grecque ce soir!

Friday, July 20, 2012

REPRESSION POLICIERE CONTRE LES GREVISTES METALLOS GRECS: AGISSEZ MAINTENANT! / POLICE REPRESSION AGAINST GREEK STEELWORKS' STRIKERS: ACT NOW!


FR / EN

Ce matin, vers 5 heures, la police anti-émeute grecque a brisé les piquets de grève des aciéries grecques. La lutte des travailleurs dure depuis 9 mois maintenant, et a créé des élans de solidarité internationale. Les grévistes présents à l'usine ont été tabassés et arrêtés au QG de la police, où ils sont toujours en détention. Il semble qu'ils vont être jugés dans une procédure sommaire pour flagrants délits. A 17h30 ce vendredi 20 juillet, à Aspropyrgos, proche de l'usine, un rassemblement de solidarité est organisé par les partis politiques et les syndicats.

Si vous voulez soutenir les grévistes, envoyez un mail au ministre grec du Travail, M. Vroutsis. Vous pouvez vous inspirer du message suivant (en anglais):

 -----------

This morning, around 5 a.m., Greek Riot Police broke the picket lines at the Greek Steelworks, where the workers have been on a long-term heroic strike for 9 months now, raising waves of international solidarity. The strikers present at the factory were beaten and arrested. They have been taken to the Greek Police HQ, where they are still detained, and are expected to be judged in summary proceedings for flagrant crimes. At 5.30 p.m. today, in Aspropyrgos close to the factory, a solidarity rally is called by political parties and trade unions.

If you want to take action, write to the Greek Minister of Labour, Mr Vroutsis, with the following proposed message:


vroutsis@ivroutsis.gr

cc: info@ypakp.gr

Re: Defend Greek Steelworks' strikers!

Dear Minister,

this morning, Greek Riot Police (MAT) have entered by force, hit and arrested in their workplace some reported 10 heroic steelworkers. Defending the workers' rights to live on a decent salary and to resist abusive layoffs cannot be qualified as a crime.

I am asking you to take urgent measures to ensure that the Special Police Forces are immediately withdrawn from the factory, the arrested workers are released, and their just demands are granted by compelling the factory owner, Mr Manessis, to respect labour law.

With best regards,

Police violence in Greece: not just "isolated incidents"


Human rights violations by Greek law enforcement officials include the use of excessive force against largely peaceful protesters and the ill-treatment of individuals during detention. The authorities consider such violence to be “isolated incidents”. However, the Greek authorities must acknowledge the extent of these violations and take measures to address the systemic problems which contribute to such abuses. Until these problems are tackled impunity will continue to prevail and the vicious circle of such abuses will not be broken.

You can download the Amnesty International report here and the press release "Greece: New government should address police violence" here.

Monday, July 16, 2012

Rassemblement de soutien avec le peuple espagnol: 19/7 @ 19h place Lux, Bruxelles



Les Comités Action Europe, Comisiones Obreras et UGT  appellent à un rassemblement de soutien avec le  peuple espagnol.

Une attaque sans précédent contre l’État-providence et la démocratie.
Nous rejetons les coups du gouvernement espagnol !

Les nouvelles coupes budgétaires décidées par le Premier ministre, Mariano Rajoy, et par le parlement, constituent une agression sans précédent, non seulement contre les droits des travailleurs, mais aussi contre les fondements de la Constitution et donc de la démocratie même.
Le plan du gouvernement signifie la démolition de l’État-providence et des politiques publiques. Il s’inscrit dans la continuité de mauvaises recettes qui font payer la facture de la crise par la majorité de la population et non par ceux qui l’ont causée.Les mesures proposées visent à augmenter la TVA, réduire les allocations de chômage, baisser les salaires du secteur public, privatiser … Comme les gouvernements grec ou portugais le font sans que ça n’améliore nullement leur situation.

Pour réagir, les principaux syndicats, l’Union générale des travailleurs et Commissions ouvrières organisent des manifestations le 19 Juillet dans toutes les provinces d’Espagne. Ils appellent aussi les résidents espagnols en Belgique à se mobiliser.
En solidarité avec le peuple espagnol et pour marquer notre rejet des politiques d’austérité, nous appelons à un rassemblement jeudi 19 Juillet à 19h qui partira de la place du Luxembourg pour rejoindre l‘Ambassade d’Espagne, rue de la Science.

SOLIDARITE AVEC LES MINEURS DU CHARBON EN ASTURIES


Les Comités Action Europe sont signataires de la motion de solidarité avec les mineurs du charbon en asturies:

Partout en Europe, imposons l’annulation des dettes illégitimes, la nationalisation du secteur bancaire, l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, la création d’emplois de qualité pour tous dans des activités bénéfiques à l’ensemble des populations et qui respectent les équilibres écologiques de la planète !

SOLIDARITE AVEC LES MINEURS DU CHARBON EN ASTURIES

Depuis fin mai, les mineurs du charbon d’Asturies et de Léon, dans l’état Espagnol, sont sur le pied de guerre. Ils se mobilisent contre les mesures du gouvernement Rajoy qui suspendent les subventions à l’exploitation charbonnière. Cela signifie la fermeture de nombreux puits, la perte directe de 10.000 emplois affectant quelques 200.000 personnes ainsi que l’ensemble des activités dans les régions minières. Cette coupe dans les subventions pour les mines qui atteint 200 millions d’euros, survient en même temps que 24 milliards sont mobilisés pour renflouer Bankia dans le cadre du « plan de sauvetage » européen.


Pour défendre leur emploi, les mineurs ont répondu par une lutte exemplaire de combativité et d’auto-organisation : grève illimitée, avec occupations de galeries souterraines et barrages des principaux axes routiers de leur région. Une grève générale du secteur le 18 juin, suivie à 100%, fut un succès total. Il est à souligner que les femmes se mobilisent fortement dans toutes ces actions.

La seule réponse du gouvernement a été le refus de négocier et l’organisation d’une répression féroce par la police et la garde civile. Le 22 juin, depuis différents districts miniers, plus de 200 mineurs ont commencé une marche vers Madrid. Celle-ci reçoit l’appui massif et chaleureux de la population.

Depuis de nombreuses années, les patrons du secteur minier s’emplissent les poches grâce à la sueur des mineurs et aux subventions publiques sans aucun scrupule pour l’environnement ni pour la santé de la population de la région. Aujourd’hui, alors que les trois grandes entreprises électriques qui utilisent le charbon des 40 mines encore en activité ont fait un bénéfice net après impôts de 6,34 milliards d’euros, c’est l’emploi du secteur qui est menacé par les coupes dans les subventions d’état qui font partie des mesures d’austérité imposées par « le plan de sauvetage » européen. Pour qu’une minorité continue à engranger toujours plus de profits, partout en Europe, les gouvernements font payer la crise du capitalisme aux travailleurs. Le combat déterminé des mineurs de l’Etat espagnol est donc plus que jamais celui de tous les travailleurs européens !

LA LUTTE EXEMPLAIRE DES MINEURS DONNE DE LA FORCE A L’ENSEMBLE DES TRAVAILLEURS EUROPEENS CONTRE LES PLANS D’AUSTERITE. UNE VICTOIRE DES MINEURS SERAIT UNE VICTOIRE CONTRE L’EUROPE DU CAPITAL !


Thursday, June 14, 2012

Bruxelles: la maniféstation de solidarité du 13 juin

(Ελληνικά στο τέλος)





Des centaines de manifestans ont répondu à l'appel de trente trois
organisations (syndicats, associations et partis politiques) en se
rassemblant,  mercredi 13 juin, devant la Bourse de Bruxelles, afin de
demander l'arrêt immediate des mesures d'austerité barbares contre le
peuple grec, mais aussi des politiques semblables appliquées partout en
Europe, et qui arrivent en grands pas en Belgique. Les organisations
participantes ont denoncé le chantage de l'UE et des gouvernements
nationaux pour empecher le peuple grece de voter contre l'austerité dans
les élection législatives de dimanche. Elles ont declaré leur soutien au
peuple grec pour l' abolition du programme d'austerité et pour
l'application de politiques économiques et sociales qui repondent aux
problèmes de la population, à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone euro.

Parmi les organisations qui ont rejoint l'Initiative de Solidarité à la
Grèce qui Résiste - un collectif de jeunes Grecs habitant à Bruxelles - il
y avait  la Confédération nationale des employés (CNE), les Jeunes de la
FGTB, le Parti de Travail de Belgique (PTB/PVDA), le Parti Socialiste de
Lutte (PSL), Rood, la fédération belge de SYRIZA, la Ligue Communiste
Revolutionnaire (LCR), Attac, la CADTM, la Via Feminine, Egalité, des
militants Palestiniens et l'Union des Progressistes Juifs de Belgique
(UPJB).





Le cortège s'est dirigé vers le siège du Parti Socialiste, où une
délégation , consistant de syndicalistes et membres de l'Initiative,a été
reçue. La délégation  a demandé mais n'a pas reçu de confirmation sur la
position du PS à l'égard d'un gouvernement grec qui abolirait le Memorandum
d'austerité en Grèce.

Les manifestants ont continué leur marche avec des chansons de la
resistance grecque, et des slogans comme 'Grèce, Belgique et Portugal,
solidarité contre l'Europe du capital', jusqu'à l'Ambassade de la Grèce.

Après avoir lancé des coeurs découpés dans le drapeau grec à quelques pas
de l'ambassade, les manifestants ont rejoint le Mont des Arts pour y tenir
des assemblées populaires.

L'Initiative de solidarité avec la Grèce qui Résiste voudrait remercier
toutes les organisations qui ont participé à cette mobilisation vraiment
unitaire.




Wednesday, June 13, 2012

On June 17 we say: THERE IS NO RETURN TO THEIR PLANS


via REinFORM
The Greek elections on May 6 delivered a clear message: NO MORE AUSTERITY. No political party or coalition has any legitimacy to continue the austerity policies either inside or outside the Eurozone. Regardless the result of the coming elections we will continue to take the streets and struggle against the neoliberal policies in Greece and all over Europe. The victory of the people in Greece will be a victory for all people in Europe. The defeat of the Troika, the release from the debt and the toppling of the corrupt political system in Greece is the first step for the struggle for a just society in Europe.
On May 6, the people gave a decisive blow to the former ruling parties that conceded the austerity policies and brought the state’s economy to its knees. Since the May elections the propaganda of the mainstream media and statements of officials are trying to force the people in Greece to accept the policies of the Troika and the previous government. The media promote gloomy scenarios together with an image of Greece regressing back to the Stone Age in case the austerity policies come to a halt. On top of it, a patronized left-wing / right-wing division is imposed on the Greek society. EU-officials ignore the message of the Greek elections and keep interfering with domestic politics by expressing their expectation from the new government to stick to the commitments of the previous administration. The IM director C. Lagarde, the German Chancellor A. Merkel and the German minister of Finance W. Schäuble accuse openly the people in Greece for the disaster to come in case they decide to turn their back to their policies. Their propaganda aims at persuading the Greeks to give the majority-vote to the pro-austerity parties.

Εκλογές 17 Ιούνη: Ξανά Αριστερά για τη ρήξη με τα Μνημόνια!



Με τις εκλογές της 6ης Μαΐου ο ελληνικός λαός έστειλε μήνυμα ξεσηκωμού στους εγχώριους και Ευρωπαίους δυνάστες του και σηματοδότησε το τέλος της κυριαρχίας του ΠΑΣΟΚ και της ΝΔ στην πολιτική ζωή τη χώρας. Όσο κι αν οι μιντιακοί εκπρόσωποι του οικονομικού κατεστημένου προσπαθούν να ερμηνεύσουν το αποτέλεσμα κατά το δοκούν, το σαφές μήνυμά του είναι η τιμωρία των δύο (πρώην) μεγάλων μνημονιακών κομμάτων, που σημείωσαν τα ιστορικά χαμηλότερα ποσοστά τους από τις πρώτες εκλογές της Μεταπολίτευσης, η στροφή του λαού προς την αριστερά και η σε καθαρά πλειοψηφικό ποσοστό απόρριψη της μνημονιακής πολιτικής που εφαρμόζεται στη χώρα εδώ και δύο χρόνια.

Η εκλογική άνοδος των κομμάτων της ριζοσπαστικής και κομμουνιστικής αριστεράς με την εκτόξευση του ΣΥΡΙΖΑ, την πρόοδο του ΚΚΕ και τον τριπλασιασμό της ΑΝΤΑΡΣΥΑ είχε σαν αποτέλεσμα τη συγκέντρωση από αυτά του 27% περίπου των ψήφων. Είναι πρωτίστως μια νίκη του Ελληνικού λαού, που τα δύο προηγούμενα χρόνια έδωσε έναν τιτάνιο αγώνα, κατέβηκε σε μαζικές διαδηλώσεις, οργάνωσε απεργίες, αντιστάθηκε στην αστυνομική βία και τη μιντιακή προπαγάνδα, και έστησε δίκτυα αλληλεγγύης προκαλώντας ένα διεθνές κίνημα λαϊκής αλληλεγγύης. Ήδη το πρώτο χειροπιαστό αποτέλεσμα αυτής της νίκης είναι ότι τα νέα μέτρα κοινωνικής εξαθλίωσης που προβλέπονταν για τον Ιούνιο πάγωσαν.  Φίδια έχουν ζώσει τους πολιτικούς εκπροσώπους των ευρωπαϊκών πολυεθνικών ομίλων που είναι αντιμέτωποι με την πρώτη εκλογική εξέγερση στην Ευρώπη ενάντια στην αντεργατική πολιτική τους. Ελπίζουμε η δεύτερη να έρθει σύντομα με την απόρριψη της Συνθήκης της Λιτότητας από τον ιρλανδικό λαό.

Τα μνημονιακά κόμματα (ΝΔ., ΠΑΣΟΚ, ΔΗΜΑΡ), παρά την κοινοβουλευτική τους πλειοψηφία, δεν μπόρεσαν να στήσουν άλλη μια κυβέρνηση εντολοδόχο της Τρόικας, καθώς έβλεπαν ότι γρήγορα θα γκρεμιζόταν από νέους αγώνες.

Η νέα προεκλογική περίοδος που διανύουμε χαρακτηρίζεται από την έντονη προσπάθεια εκφοβισμού του λαού από τόσο από το εγχώριο αστικό μπλοκ, όσο και από εκπροσώπους του γερμανικού (Mέρκελ, Σόιμπλε), γαλλικού (Φαμπιούς) και ευρύτερα ευρω-ενωσιακού (Μπαρόζο, ΕΚΤ) ιμπεριαλισμού. Η Γερμανίδα Καγκελάριος παρεμβαίνει ευθέως στα εσωτερικά της χώρας, προτείνοντας δημοψήφισμα για το ευρώ, το G8 τονίζει ότι η Ελλάδα πρέπει να εφαρμόσει τα μνημόνια που μόλις απέρριψε και εκλογικά ο λαός της και οι οίκοι αξιολόγησης συνεχίζουν να τζογάρουν υποβιβάζοντας την ελληνική οικονομία.

Elections en Grèce du 17 juin : on vote de nouveau à gauche, pour en finir avec les Mémoranda de l'austérité!


Lors des élections du 6 mai, le peuple grec a envoyé un message de résistance à ses oppresseurs Grecs et Européens, en mettant fin à la domination de la vie politique du pays par les sociaux démocrates du PASOK et les conservateurs de la Nouvelle Démocratie. Même si les grands média sous contrôle des  élites économiques essaient d’interpréter le résultat selon leurs propres intérêts, le message du peuple grec a été clair. C'est le châtiment des deux (ex) grands partis qui soutiennent les mémoranda, dont les résultats électoraux ont atteint leur niveau le plus bas depuis 1974 (après la chute de la dictature des colonels), ainsi que le basculement du peuple vers la gauche et le rejet massif de la politique d’austérité appliquée lors des deux dernières années.

La hausse des pourcentages électoraux des partis de la gauche radicale et communiste avec l‘explosion des pourcentages de SYRIZA, la progression  du KKE et le triplement d'ANTARSYA, se traduit par un total de 27% des voix. Il s’agit tout d’abord d’une victoire du peuple grec, qui pendant les deux dernières années a réalisé une lutte sans précédent, en participant à des manifestations massives, en résistant à la violence policière et à la propagande des médias et en établissant des réseaux de solidarité.  Cette mobilisation a eu la chance de recevoir une vague internationale extraordinaire de solidarité populaire. Le premier résultat concret de cette victoire c’est que les nouvelles mesures prévues pour juin, qui auraient augmenté la misère sociale, sont actuellement gelées. Les représentants politiques des multinationales européennes ont paniqué devant la première révolte électorale en Europe contre leur politique d’austérité. Nous espérons que la deuxième révolte arrivera bientôt avec le rejet du Pacte d’austérité par le peuple irlandais lors du vote du 31 mai.

Les partis pro-mémoranda (PASOK, ND, DIMAR), malgré leur majorité parlementaire, ne sont pas arrivés à former un nouveau gouvernement-serviteur de la Troïka, puisqu’ils se sont rendu compte qu’un tel gouvernement serait bientôt renversé par le mouvement de résistance.
La nouvelle période électorale en cours est caractérisée par des efforts très poussés de semer la terreur auprès du peuple, tant par la bourgeoisie grecque que par les représentants de l’impérialisme allemand (Mme Merkel, M. Schäuble), français (M. Fabius) et européen  (M. Barroso, BCE). La Chancelière allemande est intervenue de façon très directe auprès des affaires intérieures de la Grèce, avec sa proposition pour un référendum sur l’euro, le G8 a souligné que la Grèce doit appliquer les mémoranda à peine rejetés par le vote du peuple, et les agences de notation continuent de parier sur le dos du peuple grec en baissant la note du pays.

Elections of the 17th of June: We vote once again for the Left to break with the Austerity Memoranda!


Through their vote on 6th May, the Greek people sent a message of resistance to the Greek and European elites, putting at the same time an end to a long domination of the country's political life by two parties: the Social democrats of PASOK and the Conservatives of Nea Dimokratia. Although mainstream media, representing big interests, are trying to interpret the results as they see fit, the clear message of the elections is the punishment of the two pro-austerity parties, which got their worst electoral results since the military regime overthrow, the people’s turn towards the left and the rejection of the austerity policy that has been implemented for the last two years.

The electoral rise of the radical and communist left, with SYRIZA's votes soaring, KKE steadily progressing and ANTARSYA seeing its electoral power tripling, meant that those three parties gathered together around 27% of the votes. This is primarily a victory of the Greek people, who, during the past two years fought a heroic struggle, participated in mass demonstrations, organized strikes, resisted to police brutality and media propaganda and established solidarity networks, nurturing an international movement of solidarity. The first concrete result of this victory is that the new measures of social misery planned for June are frozen. The political representatives of the European corporations, faced with the first electoral revolt in Europe against their anti-labour policy are seriously worried. We hope that the second revolt will come soon with the rejection of the Austerity Treaty by the Irish people.

The three parties that wish to go on with the memoranda (Nea Dimokratia, PASOK and DIMAR), did not manage to form one more government that would implement the Troika’s policies, despite their parliamentary majority, since they felt that such a government would rapidly fall under the pressure of popular mobilisation.

The new electoral period leading up to the 17th June elections is characterized by intense efforts to intimidate the Greek people, not only from the part of the domestic bourgeoisie but also by the representatives of the German (Merkel, Schäuble), French (Fabius) and EU (Barroso, ECB) imperialism. The German Chancellor intervenes directly in the internal affairs of the country, proposing a referendum on the euro; the G8 states that Greece should implement the memoranda of the loan agreements, which have just been rejected by the people in the ballot boxes, and the rating agencies continue their gambling, downgrading the Greek economy.