Friday, January 25, 2013

Solidarité avec la grève des employés du métro d'Athènes


Les travailleurs et les employés du métro d'Athènes, du train urbain et du tram doivent affronter une quatrième vague de coupes salariales en deux ans. Leurs revenus ont déjà été réduits de 45%. A présent, le gouvernement veut abolir leur convention collective qui prévoit des salaires minimum spécifiques à ce secteur et imposer une grille de salaires uniforme pour tous les travailleurs dans le secteur public. Les travailleurs veulent défendre leur convention collective. Après avoir protesté de toutes les manières possibles sans résultat, ils sont à présent en grève depuis plus de 8 jours.

Le représentant du syndicat des employés du métro d'Athènes Antonis Stamatopoulos explique: "On travaille 24h sur 24 dans des conditions difficiles. Ne devrait-on pas avoir droit à un supplément pour travailler les week-end et les jours fériés? Nous sommes des techniciens, des plombiers, des électriciens. Je ne suis qu'un technicien et j'ai un niveau d'éducation de base. Je travaille depuis plusieurs années et selon la nouvelle grille de salaires, je ne vais plus toucher que 600 euros" [Link in Greek]

Le syndicat de  Attiko Metro SA, la compagnie qui supervise les travaux d'extension du réseau, est aussi en grève à cause des baisses de salaire et des licenciements à venir.

Les médias dominants essayent de monter l'opinion publique contre les grévistes. Ils les accusent de ne pas respecter les besoins en transport public des citoyens. Bien entendu, ils oublient toujours de mentionner les projets du gouvernement d'augmenter fortement le prix des titres de transport.

Le gouvernement  traite les grévistes de privilégiés qui sont payés pour leurs jours de grève. Il soutient également que les employés gagnent plus de 4000 euros par mois. Les grévistes ont prouvé qu'il ne s'agit que de propagande gouvernementale. Stamatopoulos lui-même a fait l'objet d'une agression de la part d'une dizaine d'inconnus menés par un syndicaliste soutenant le PASOK (un des partis de la coalition au pouvoir en Grèce) [Link in Greek]

Suite à une décision du tribunal qualifiant la grève d'"illégale et abusive", le gouvernement a ordonné la réquisition des grévistes qu'il menace de licencier. Les grévistes ne sont pas intimidés et poursuivent leur mobilisation.

Nous soutenons leur lutte et exprimons notre solidarité envers leurs revendications légitimes.Nous soutenons de tout  coeur les travailleurs en lutte pour préserver leur convention collective, des rémunérations et des conditions de travail décentes.Nous soutenons toutes les grèves et les luttes des travailleurs et des chômeurs frappés par l'austérité.
Seule une lutte déterminée à grande échelle peut mettre fin à ces politiques et à la répression.

LE POUVOIR AU PEUPLE - SOLIDARITE AVEC LES GREVISTES 




Workers and employees of Athens metro, urban train and the tram are facing wage cuts for the 4rth time in the last 2 years. Their salaries have been already reduced up to 45%. Now, the government wants toabolish their collective labor agreements that provide the minimum salaries for their particular sector and apply a payroll, common for all civil workers instead. The workers want to defend their collective labor agreements. After having tried every possible means of protest without any success, they are now on strike for more than 8 days.
strike
The chairman of the employees union of Athens metro Antonis Stamatopoulos explains: ” We work 24 hours per day under difficult conditions. Shouldn’t be entitled to be paid extra for working in the weekends or during public holidays? We are technicians, plumbers and electricians. I am just a technicianand I only have the basic/obligatory education. I work for many years and according to the new salary scheme I will earn just 600 euros. “ [Link in Greek]
The union of Attiko Metro SA, the company that supervises the further expansion of the network, has also been on strike due the salary cuts and upcoming redundancies.
The mainstream media are trying to turn the public opinion against the strikers. They keep blaming them for not respecting people’s need for public transport. Of course, they fail to mention anything about the outspoken plans of the government to raise dramatically the price of public transport tickets.
The government accuses the strikers of being a marginal and privileged group that are getting paid for the days they are on strike. It also claims that the employees earn more than 4000 euros per month.Strikers have proven that this is just government propaganda. Stamatopoulos himself has been brutally attacked by a group of 10 unknown people led by a member of the union that is a PASOK- supporter (one of the governing coalition parties).  [Link in Greek]
After a court decision ruling that the strike is “illegal and abusive” , the government has ordered the requisition of the strikers and threatens them with layoffs. The strikers are not intimidated and continue their mobilization.
We support their struggle and we express our total solidarity to their fair demands.
We wholeheartedly support the workers  struggling to retain collective wage agreements, decent wages and working conditions.

We support any strike and struggle of austerity-hit workers and unemployed.
Only a full-scale and decisive struggle can stop these policies and the repression.
POWER TO THE PEOPLE – SOLIDARITY TO THE STRIKERS

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