Le 28 juillet, après 9 mois de grève héroïque, les metallurgistes des Acièries Grecques ont pris la décision de retourner au travail, suivant la proposition de la direction du syndicat lors de leur dernière AG. Cette proposition a été approuvée avec 115 voix pour, 14 contre et 29 abstentions.
La décision d'arrêter la grève est venue suite à une intervention violente de la police qui a illegalement repoussé les grèvistes de la porte de l'usine et a permi la circulation de produits qui avaient resté dans l'usine pendant neuf mois. A l'appauvrissement accru des grèvistes après 9 mois de grève malgré la vague de solidarité ouvrière impressionante de tous les coins de l'Europe et au-délà, est venue s'a ajouté à la fin d'été une attaque médiatique sans précedent avec l'apparition, chaque soir, aux JTs d'auto-proclamés 'représentants' des travailleurs (des personnees non élues proches de la direction et du parti de la Nouvelle Démocratie).
En voyant les voix de soutien à la grève diminuer à chaque AG, la conseil administratif du syndicat à décider de proposer de postposer la grève et de lutter avec d'autres moyens. Les travailleurs ont demandé, en échange, que leurs collègues licenciés soient tous re-embauchés, dont 40 tout de suite, et le reste progressivement jusqu'à la fin de l'année. Ils ont aussi demandé le retrait immédiat des CRS des portes des Acièries Grecques.
Maintenant, après le retour au travail, les horaires n'ont pas été diminués et la direction a licencié 140 au lieu de 180 ouvriers, comme elle aurait initialement voulu. Le gouvernement a garanti que si l'employeur Manessis fait des nouvelles embauches, il ne peut que choisir parmi les licenciés. Mais la direction a licensié les six ouvriers qui étaient au piquet de grève au moment de l'invasion policière, dont un membre du conseil d'administration du syndicat. Le CRS ne sont partis de l'usine qu'aprés la fin de la première journée de travail.
De la dernière protestation de solidarité à Bruxelles |
Jusque là, aucun grèviste licencié n'a pas été rembauché. Les licensiés ont formé un comité et continuent leur lutte avec le syndicat.
La grève a fait que les autres usines dans cette région industrielle n'ont pas vu s'imposer des mesures anti-ouvrières (réduction du temps du travail, coups salariaux), comme les patrons l'auraient voulu.
Le compte de banque pour les soutenir est
IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152 | BIC or Swift Code : ETHNGRAA Dimitris Liakos
Ici vous pouvez trouver quelques extraits en français de la décision de l'AG de mettre fin à la grève.
La grève a fait que les autres usines dans cette région industrielle n'ont pas vu s'imposer des mesures anti-ouvrières (réduction du temps du travail, coups salariaux), comme les patrons l'auraient voulu.
Le compte de banque pour les soutenir est
IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152 | BIC or Swift Code : ETHNGRAA Dimitris Liakos
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