Thursday, June 14, 2012

Bruxelles: la maniféstation de solidarité du 13 juin

(Ελληνικά στο τέλος)





Des centaines de manifestans ont répondu à l'appel de trente trois
organisations (syndicats, associations et partis politiques) en se
rassemblant,  mercredi 13 juin, devant la Bourse de Bruxelles, afin de
demander l'arrêt immediate des mesures d'austerité barbares contre le
peuple grec, mais aussi des politiques semblables appliquées partout en
Europe, et qui arrivent en grands pas en Belgique. Les organisations
participantes ont denoncé le chantage de l'UE et des gouvernements
nationaux pour empecher le peuple grece de voter contre l'austerité dans
les élection législatives de dimanche. Elles ont declaré leur soutien au
peuple grec pour l' abolition du programme d'austerité et pour
l'application de politiques économiques et sociales qui repondent aux
problèmes de la population, à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone euro.

Parmi les organisations qui ont rejoint l'Initiative de Solidarité à la
Grèce qui Résiste - un collectif de jeunes Grecs habitant à Bruxelles - il
y avait  la Confédération nationale des employés (CNE), les Jeunes de la
FGTB, le Parti de Travail de Belgique (PTB/PVDA), le Parti Socialiste de
Lutte (PSL), Rood, la fédération belge de SYRIZA, la Ligue Communiste
Revolutionnaire (LCR), Attac, la CADTM, la Via Feminine, Egalité, des
militants Palestiniens et l'Union des Progressistes Juifs de Belgique
(UPJB).





Le cortège s'est dirigé vers le siège du Parti Socialiste, où une
délégation , consistant de syndicalistes et membres de l'Initiative,a été
reçue. La délégation  a demandé mais n'a pas reçu de confirmation sur la
position du PS à l'égard d'un gouvernement grec qui abolirait le Memorandum
d'austerité en Grèce.

Les manifestants ont continué leur marche avec des chansons de la
resistance grecque, et des slogans comme 'Grèce, Belgique et Portugal,
solidarité contre l'Europe du capital', jusqu'à l'Ambassade de la Grèce.

Après avoir lancé des coeurs découpés dans le drapeau grec à quelques pas
de l'ambassade, les manifestants ont rejoint le Mont des Arts pour y tenir
des assemblées populaires.

L'Initiative de solidarité avec la Grèce qui Résiste voudrait remercier
toutes les organisations qui ont participé à cette mobilisation vraiment
unitaire.




Wednesday, June 13, 2012

On June 17 we say: THERE IS NO RETURN TO THEIR PLANS


via REinFORM
The Greek elections on May 6 delivered a clear message: NO MORE AUSTERITY. No political party or coalition has any legitimacy to continue the austerity policies either inside or outside the Eurozone. Regardless the result of the coming elections we will continue to take the streets and struggle against the neoliberal policies in Greece and all over Europe. The victory of the people in Greece will be a victory for all people in Europe. The defeat of the Troika, the release from the debt and the toppling of the corrupt political system in Greece is the first step for the struggle for a just society in Europe.
On May 6, the people gave a decisive blow to the former ruling parties that conceded the austerity policies and brought the state’s economy to its knees. Since the May elections the propaganda of the mainstream media and statements of officials are trying to force the people in Greece to accept the policies of the Troika and the previous government. The media promote gloomy scenarios together with an image of Greece regressing back to the Stone Age in case the austerity policies come to a halt. On top of it, a patronized left-wing / right-wing division is imposed on the Greek society. EU-officials ignore the message of the Greek elections and keep interfering with domestic politics by expressing their expectation from the new government to stick to the commitments of the previous administration. The IM director C. Lagarde, the German Chancellor A. Merkel and the German minister of Finance W. Schäuble accuse openly the people in Greece for the disaster to come in case they decide to turn their back to their policies. Their propaganda aims at persuading the Greeks to give the majority-vote to the pro-austerity parties.

Εκλογές 17 Ιούνη: Ξανά Αριστερά για τη ρήξη με τα Μνημόνια!



Με τις εκλογές της 6ης Μαΐου ο ελληνικός λαός έστειλε μήνυμα ξεσηκωμού στους εγχώριους και Ευρωπαίους δυνάστες του και σηματοδότησε το τέλος της κυριαρχίας του ΠΑΣΟΚ και της ΝΔ στην πολιτική ζωή τη χώρας. Όσο κι αν οι μιντιακοί εκπρόσωποι του οικονομικού κατεστημένου προσπαθούν να ερμηνεύσουν το αποτέλεσμα κατά το δοκούν, το σαφές μήνυμά του είναι η τιμωρία των δύο (πρώην) μεγάλων μνημονιακών κομμάτων, που σημείωσαν τα ιστορικά χαμηλότερα ποσοστά τους από τις πρώτες εκλογές της Μεταπολίτευσης, η στροφή του λαού προς την αριστερά και η σε καθαρά πλειοψηφικό ποσοστό απόρριψη της μνημονιακής πολιτικής που εφαρμόζεται στη χώρα εδώ και δύο χρόνια.

Η εκλογική άνοδος των κομμάτων της ριζοσπαστικής και κομμουνιστικής αριστεράς με την εκτόξευση του ΣΥΡΙΖΑ, την πρόοδο του ΚΚΕ και τον τριπλασιασμό της ΑΝΤΑΡΣΥΑ είχε σαν αποτέλεσμα τη συγκέντρωση από αυτά του 27% περίπου των ψήφων. Είναι πρωτίστως μια νίκη του Ελληνικού λαού, που τα δύο προηγούμενα χρόνια έδωσε έναν τιτάνιο αγώνα, κατέβηκε σε μαζικές διαδηλώσεις, οργάνωσε απεργίες, αντιστάθηκε στην αστυνομική βία και τη μιντιακή προπαγάνδα, και έστησε δίκτυα αλληλεγγύης προκαλώντας ένα διεθνές κίνημα λαϊκής αλληλεγγύης. Ήδη το πρώτο χειροπιαστό αποτέλεσμα αυτής της νίκης είναι ότι τα νέα μέτρα κοινωνικής εξαθλίωσης που προβλέπονταν για τον Ιούνιο πάγωσαν.  Φίδια έχουν ζώσει τους πολιτικούς εκπροσώπους των ευρωπαϊκών πολυεθνικών ομίλων που είναι αντιμέτωποι με την πρώτη εκλογική εξέγερση στην Ευρώπη ενάντια στην αντεργατική πολιτική τους. Ελπίζουμε η δεύτερη να έρθει σύντομα με την απόρριψη της Συνθήκης της Λιτότητας από τον ιρλανδικό λαό.

Τα μνημονιακά κόμματα (ΝΔ., ΠΑΣΟΚ, ΔΗΜΑΡ), παρά την κοινοβουλευτική τους πλειοψηφία, δεν μπόρεσαν να στήσουν άλλη μια κυβέρνηση εντολοδόχο της Τρόικας, καθώς έβλεπαν ότι γρήγορα θα γκρεμιζόταν από νέους αγώνες.

Η νέα προεκλογική περίοδος που διανύουμε χαρακτηρίζεται από την έντονη προσπάθεια εκφοβισμού του λαού από τόσο από το εγχώριο αστικό μπλοκ, όσο και από εκπροσώπους του γερμανικού (Mέρκελ, Σόιμπλε), γαλλικού (Φαμπιούς) και ευρύτερα ευρω-ενωσιακού (Μπαρόζο, ΕΚΤ) ιμπεριαλισμού. Η Γερμανίδα Καγκελάριος παρεμβαίνει ευθέως στα εσωτερικά της χώρας, προτείνοντας δημοψήφισμα για το ευρώ, το G8 τονίζει ότι η Ελλάδα πρέπει να εφαρμόσει τα μνημόνια που μόλις απέρριψε και εκλογικά ο λαός της και οι οίκοι αξιολόγησης συνεχίζουν να τζογάρουν υποβιβάζοντας την ελληνική οικονομία.

Elections en Grèce du 17 juin : on vote de nouveau à gauche, pour en finir avec les Mémoranda de l'austérité!


Lors des élections du 6 mai, le peuple grec a envoyé un message de résistance à ses oppresseurs Grecs et Européens, en mettant fin à la domination de la vie politique du pays par les sociaux démocrates du PASOK et les conservateurs de la Nouvelle Démocratie. Même si les grands média sous contrôle des  élites économiques essaient d’interpréter le résultat selon leurs propres intérêts, le message du peuple grec a été clair. C'est le châtiment des deux (ex) grands partis qui soutiennent les mémoranda, dont les résultats électoraux ont atteint leur niveau le plus bas depuis 1974 (après la chute de la dictature des colonels), ainsi que le basculement du peuple vers la gauche et le rejet massif de la politique d’austérité appliquée lors des deux dernières années.

La hausse des pourcentages électoraux des partis de la gauche radicale et communiste avec l‘explosion des pourcentages de SYRIZA, la progression  du KKE et le triplement d'ANTARSYA, se traduit par un total de 27% des voix. Il s’agit tout d’abord d’une victoire du peuple grec, qui pendant les deux dernières années a réalisé une lutte sans précédent, en participant à des manifestations massives, en résistant à la violence policière et à la propagande des médias et en établissant des réseaux de solidarité.  Cette mobilisation a eu la chance de recevoir une vague internationale extraordinaire de solidarité populaire. Le premier résultat concret de cette victoire c’est que les nouvelles mesures prévues pour juin, qui auraient augmenté la misère sociale, sont actuellement gelées. Les représentants politiques des multinationales européennes ont paniqué devant la première révolte électorale en Europe contre leur politique d’austérité. Nous espérons que la deuxième révolte arrivera bientôt avec le rejet du Pacte d’austérité par le peuple irlandais lors du vote du 31 mai.

Les partis pro-mémoranda (PASOK, ND, DIMAR), malgré leur majorité parlementaire, ne sont pas arrivés à former un nouveau gouvernement-serviteur de la Troïka, puisqu’ils se sont rendu compte qu’un tel gouvernement serait bientôt renversé par le mouvement de résistance.
La nouvelle période électorale en cours est caractérisée par des efforts très poussés de semer la terreur auprès du peuple, tant par la bourgeoisie grecque que par les représentants de l’impérialisme allemand (Mme Merkel, M. Schäuble), français (M. Fabius) et européen  (M. Barroso, BCE). La Chancelière allemande est intervenue de façon très directe auprès des affaires intérieures de la Grèce, avec sa proposition pour un référendum sur l’euro, le G8 a souligné que la Grèce doit appliquer les mémoranda à peine rejetés par le vote du peuple, et les agences de notation continuent de parier sur le dos du peuple grec en baissant la note du pays.

Elections of the 17th of June: We vote once again for the Left to break with the Austerity Memoranda!


Through their vote on 6th May, the Greek people sent a message of resistance to the Greek and European elites, putting at the same time an end to a long domination of the country's political life by two parties: the Social democrats of PASOK and the Conservatives of Nea Dimokratia. Although mainstream media, representing big interests, are trying to interpret the results as they see fit, the clear message of the elections is the punishment of the two pro-austerity parties, which got their worst electoral results since the military regime overthrow, the people’s turn towards the left and the rejection of the austerity policy that has been implemented for the last two years.

The electoral rise of the radical and communist left, with SYRIZA's votes soaring, KKE steadily progressing and ANTARSYA seeing its electoral power tripling, meant that those three parties gathered together around 27% of the votes. This is primarily a victory of the Greek people, who, during the past two years fought a heroic struggle, participated in mass demonstrations, organized strikes, resisted to police brutality and media propaganda and established solidarity networks, nurturing an international movement of solidarity. The first concrete result of this victory is that the new measures of social misery planned for June are frozen. The political representatives of the European corporations, faced with the first electoral revolt in Europe against their anti-labour policy are seriously worried. We hope that the second revolt will come soon with the rejection of the Austerity Treaty by the Irish people.

The three parties that wish to go on with the memoranda (Nea Dimokratia, PASOK and DIMAR), did not manage to form one more government that would implement the Troika’s policies, despite their parliamentary majority, since they felt that such a government would rapidly fall under the pressure of popular mobilisation.

The new electoral period leading up to the 17th June elections is characterized by intense efforts to intimidate the Greek people, not only from the part of the domestic bourgeoisie but also by the representatives of the German (Merkel, Schäuble), French (Fabius) and EU (Barroso, ECB) imperialism. The German Chancellor intervenes directly in the internal affairs of the country, proposing a referendum on the euro; the G8 states that Greece should implement the memoranda of the loan agreements, which have just been rejected by the people in the ballot boxes, and the rating agencies continue their gambling, downgrading the Greek economy.