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Friday, September 20, 2013

Après les immigrants, la gauche: le premier attentat politique meurtrier du groupe néonazi Aube Dorée


Le vrai rôle du groupe néonazi Aube dorée  a finalement été révélé même aux plus naïfs, ces derniers jours. Vendredi dernier, c'était l'attaque organisée contre des membres du Parti Communiste, qui collaient des affiches pour le festival organisé par leur Jeunesse, qui en a envoyé 8 à l'hôpital.
Le soir du 17 septembre, un groupe de membres de l'organisation néonazi a assassiné un jeune ouvrier et artiste antifasciste de 34 ans. Pavlos Fyssas était bien connu dans le quartier de Keratsini, près du Pirée, pour son activité antifasciste et militante. Les membres de l'Aube dorée l'ont attaqué à proximité d'un lieu public, un café, et l'un d'entre eux l'a poignardé à mort.
Par la suite les députés de l'Aube dorée ont nié que l'assassin, arrêté par la police, était membre de l'organisation,  contrairement à ce qu'il a lui-même  confessé aux policiers et qui a été prouvé ar des photos, par la suite.
Depuis son succès électoral en 2012, l'Aube dorée a perpétré  maintes attaques contre des immigrants, dont plusieurs mortelles. Certains de ses membres ont collaboré avec les propriétaires fonciers de Manolada, contre les travailleurs immigrants, lors de l'attaque du mois de mars.
Ce n'est certainement pas un hasard que l'assassinat de Pavlos Fyssas ait eu lieu la veille de la grève du secteur public et en pleine vague de grèves dans d'autres secteurs, tels que les enseignants de l'éducation secondaire, les travailleurs dans la sécurité sociale et les médecins et employés des hôpitaux. Toutes ces grèves ont eu un grand succès, surtout celle des enseignants où le taux de participation a été supérieur à 90%.

Tuesday, September 17, 2013

Soutenez la lutte des enseignants en Grèce

Soutenez la lutte des enseignants en Grèce
En grève déjà depuis le 16 septembre

Le conseil d'administration de OLME (la fédération de professeurs de l'enseignement sécondaire) a décidé (aussi sur la base de la décision récente des présidents des ELMEs, voire les associations locales des professeurs) de créer un fonds de grève. OLME va contribuer une grande somme à ce fonds en provenance de son fonds de solidarité. ll y aura aussi des tickets de 1 euro, 2 euros ou 5 euros, qui seront vendus pour soutenir la lutte des enseignants. Les tickets seront distribués par les Conseils d'administration des associations locales.

Ceux qui le souhaitent, peuvent soutenir financièrement leur lutte en faisant un transfer directement au compte suivant :

ALPHABANK
IBAN: GR31 0140 1140 1140 0200 2005 457
BIC/SWIFT: CRBAGRAA

Le fonds sera géré directement par le Conseil d'administration et le comité d'audit de OLME, à travers les ELMEs. Le soutien financier concerne les collègues en grève qui, durant celle ci, seront en situation économique difficile. Nous faisons appel aux conseils d'administration des ELMEs à s'adresser aux citoyens et aux travailleurs, mais aussi à toutes les organisations locales pour demander le soutien à la lutte.

Le Conseil d'administration de OLME appelle au soutien de toutes les organisations syndicales du secteur public et privé ainsi que à toutes les organisations d'enseignants partout dans le monde.



Monday, February 18, 2013

Grève générale en Grèce le 20/2 et manifestation des travailleurs en Belgique le 21/2


Lutte commune contre l’austérité de l’UE 

Nederlands hieronder
Ελληνικά πιο κάτω

Ces derniers temps, on assiste en Grèce à une offensive frontale contre l’ensemble des droits et des acquis sociaux des travailleurs. Cette offensive se traduit par une baisse du salaire moyen d’environ 30% ainsi qu’une baisse de 50% des revenus moyens ces deux dernières années.

Selon l’institut de recherches de la GSEE, 3,9 millions de personnes vivent dans des conditions de pauvreté en Grèce. La majorité des salariés ne gagnent pas de quoi couvrir leurs besoins de base et payer leurs factures et autres redevances forfaitaires qui leur sont imposées. Le chômage a atteint des proportions inouies (Près de 30%, et 60% chez les jeunes). Cependant, le commissaire Olli Rehn persiste à dire que le salaire minimum de 410 euros nets est trop élevé et devrait être revu à la baisse en 2014. Les conventions collectives sont en voie d’extinction alors que prolifèrent les contrats individuels de travail partiel et alterné. On réquisitionne des grévistes en invoquant des lois d’exception, applicables en temps de guerre ou lors de catastrophes naturelles et les forces spéciales (MAT) brisent régulièrement les piquets de grève (Métro, travailleurs marins). Au Parlement, cette politique de répression est soutenue avec ferveur par un ex-sympathisant de la junte militaire (1967-1974) et actuellement porte-parole de la majorité à l’Assemblée (Makis Voridis).

Une offensive contre le monde du travail ne vient jamais seule. S’ensuit le piétinement des principes de base de la démocratie avec l’adoption de maintes dispositions anticonstitutionnelles dans le cadre des mémorandums. Le Parlement est relégué à un rôle de ratification d’actes législatifs pré-établis.

Pour toutes ces raisons , une grève générale a été convoquée pour le 20 février. 

Friday, January 25, 2013

Solidarité avec la grève des employés du métro d'Athènes


Les travailleurs et les employés du métro d'Athènes, du train urbain et du tram doivent affronter une quatrième vague de coupes salariales en deux ans. Leurs revenus ont déjà été réduits de 45%. A présent, le gouvernement veut abolir leur convention collective qui prévoit des salaires minimum spécifiques à ce secteur et imposer une grille de salaires uniforme pour tous les travailleurs dans le secteur public. Les travailleurs veulent défendre leur convention collective. Après avoir protesté de toutes les manières possibles sans résultat, ils sont à présent en grève depuis plus de 8 jours.

Le représentant du syndicat des employés du métro d'Athènes Antonis Stamatopoulos explique: "On travaille 24h sur 24 dans des conditions difficiles. Ne devrait-on pas avoir droit à un supplément pour travailler les week-end et les jours fériés? Nous sommes des techniciens, des plombiers, des électriciens. Je ne suis qu'un technicien et j'ai un niveau d'éducation de base. Je travaille depuis plusieurs années et selon la nouvelle grille de salaires, je ne vais plus toucher que 600 euros" [Link in Greek]

Le syndicat de  Attiko Metro SA, la compagnie qui supervise les travaux d'extension du réseau, est aussi en grève à cause des baisses de salaire et des licenciements à venir.

Les médias dominants essayent de monter l'opinion publique contre les grévistes. Ils les accusent de ne pas respecter les besoins en transport public des citoyens. Bien entendu, ils oublient toujours de mentionner les projets du gouvernement d'augmenter fortement le prix des titres de transport.

Le gouvernement  traite les grévistes de privilégiés qui sont payés pour leurs jours de grève. Il soutient également que les employés gagnent plus de 4000 euros par mois. Les grévistes ont prouvé qu'il ne s'agit que de propagande gouvernementale. Stamatopoulos lui-même a fait l'objet d'une agression de la part d'une dizaine d'inconnus menés par un syndicaliste soutenant le PASOK (un des partis de la coalition au pouvoir en Grèce) [Link in Greek]

Suite à une décision du tribunal qualifiant la grève d'"illégale et abusive", le gouvernement a ordonné la réquisition des grévistes qu'il menace de licencier. Les grévistes ne sont pas intimidés et poursuivent leur mobilisation.

Nous soutenons leur lutte et exprimons notre solidarité envers leurs revendications légitimes.Nous soutenons de tout  coeur les travailleurs en lutte pour préserver leur convention collective, des rémunérations et des conditions de travail décentes.Nous soutenons toutes les grèves et les luttes des travailleurs et des chômeurs frappés par l'austérité.
Seule une lutte déterminée à grande échelle peut mettre fin à ces politiques et à la répression.

LE POUVOIR AU PEUPLE - SOLIDARITE AVEC LES GREVISTES 

Thursday, November 8, 2012

Le 7 novembre en Grèce

FR (EN below)


Une fois que les discussions sur le projet de loi pour les nouvelles méseures d'austérité (Memorandum III) ont commencé au Parlement grec, le matin du 7 novembre, Syriza et les Grecs Indépendants ont déposé une objection sur la compatibilité du projet avec la Constitution. Selon les rapporteurs des deux partis, les paragraphes concernant les coupes des salaires et des pensions étaient anti-constitutionelles, ainsi que la proécdure d'urgence par laquelle le projet a été déposé au Parlement, puisqu'elle ne laisse que 10 heures de discussion, même si plusieurs membres du Parlement n'avaient reçu le texte que le matin même.

Le Président du Parlement, M. Evangelos Meîmarakis, a demandé aux députés présents à ce moment là de se lever s'ils étaient d'accord avec l'objection. Selon son jugement, ceux en faveur étaient moins nombreux et donc il a réjeté l'objection. Les députés de Syriza et des Grecs Indépendants ont fortement protestés en insistant que l'objection avait été approuvée. Ils ont alors demandé un vote nominatif, ce qui a été accepté par le Président. Pourtant ce dernier a arrêté la procédure pour 30 minutes, "en accord avec le réglement", comme il a cité. Sauf que le réglement du Parlement ne permet que 10 minutes de pause.

Une heure et 15 minutes plus tard (peut-être plus), la session a recommencé et le vote nominatif a commencé. Il a y eu beaucoup de tensions, parce qu'il était évident que les trois partis de la coalition gouvernementale avaient besoin de ce retard, afin de rassembler pour le vote leurs membres absents.

Alexis Tsipras a qualifié la procédure suivie "dégénerescence du Parlement" et Syriza a enlevé l'objection d'anticonstitutionalité. Tsipras a également cité que "la démocratie parlementaire et les institutions sont en train de se dégrader. Un projet de loi qui remmenera le pays à une récession encore plus longue est déposé au Parlement en forme d'un seul article et avec la procédure d'urgence: ceci n'honore pas le Parlement". Il a aussi dit que lors du vote antérieur sur l'objection d'anticonstitutionalité, il était évident qu'une majorité large des députés étaient debout et donc ont approuvé l'objection. Il a accusé le Président du Parlement d'avoir fait exprès de calculer faux.



Les partis de la coalition gouvernementale ont accusé Syriza d'agir dans le but de créer des impressions.

Lors du vote nominatif, le Memorandum a été jugé compatible avec la Constitution avec 170 voix pour, 47 contre. Syriza avait quitté la salle.

A noter que la Cour Suprême a jugé les coupes sur les salaires des juges comme anticontistitutionelles, tandis que la Cour de Comptes s'est prononcée contre les coupes additionelles sur les pensions.

***

Friday, October 5, 2012

Une tournée très réussite pour le film Catastroika en Belgique


Salle pleine au Cinéma Vendôme 24/09/12
Du 22 au 27 septembre l’Initiative de solidarité avec la Grèce qui Résiste a co-organisé une tournée des projections et des débats autour du documentaire Catastroika avec une dizaine des syndicats et associations: Zin TV, la Fédération syndicale européenne des services publics (EPSU), la Centrale Nationale des Employés (CNE), LBC-NVK,  la CADTM, la CEPRé, FGTB Centre, Corporate Europe Observatory (CEO), Attac Liège, l'ACJJ et les Comités Action Europe (CAE).

Nos invités de la Grèce pour cette tournée ont été le co-réalisateur du film Aris Chatzistefanou (l’autre co-réalisatrice étant Katerina Kitidi) et Flora Papadede, syndicaliste dans la société publique d’électricité (PPC) qui figure dans le film. Le but a été d’expliquer au public belge les conséquences néfastes de la privatisation des services publics en Grèce, afin de contribuer au renforcement des luttes contre les privatisations en Belgique. On a aussi voulu l’informer sur la situation en Grèce afin de sonner l’alarme sur la nécessité de l’organisation d’une lutte décisive contre l’austérité imposée aux travailleurs en Belgique. 

Plus de 400 personnes ont participé aux éventements de la tournée. 

Sunday, September 2, 2012

Acièries Grecques: la suspension de la grève



Le 28 juillet, après 9 mois de grève héroïque, les metallurgistes des Acièries Grecques ont pris la décision de retourner au travail, suivant la proposition de la direction du syndicat lors de leur dernière AG. Cette proposition a été approuvée avec 115 voix pour, 14 contre et 29 abstentions.

La décision d'arrêter la grève est venue suite à une intervention violente de la police qui a illegalement repoussé les grèvistes de la porte de l'usine et a permi la circulation de produits qui avaient resté dans l'usine pendant neuf mois. A l'appauvrissement accru des grèvistes après 9 mois de grève malgré la vague de solidarité ouvrière impressionante de tous les coins de l'Europe et au-délà, est venue s'a ajouté à la fin d'été une attaque médiatique sans précedent avec l'apparition, chaque soir, aux JTs d'auto-proclamés 'représentants' des travailleurs (des personnees non élues proches de la direction et du parti de la Nouvelle Démocratie).
En voyant les voix de soutien à la grève diminuer à chaque AG, la conseil administratif du syndicat à décider de proposer de postposer la grève et de lutter avec d'autres moyens. Les travailleurs ont demandé, en échange, que leurs collègues licenciés soient tous re-embauchés, dont 40 tout de suite, et le reste progressivement jusqu'à la fin de l'année. Ils ont aussi demandé le retrait immédiat des CRS des portes des Acièries Grecques.


De la dernière protestation de
solidarité à Bruxelles
Maintenant, après le retour au travail, les horaires n'ont pas été diminués et la direction a licencié 140 au lieu de 180 ouvriers, comme elle aurait initialement voulu. Le gouvernement a garanti que si l'employeur Manessis fait des nouvelles embauches, il ne peut que choisir parmi les licenciés. Mais la direction a licensié les six ouvriers qui étaient au piquet de grève au moment de l'invasion policière, dont un membre du conseil d'administration du syndicat.  Le CRS ne sont partis de l'usine qu'aprés la fin de la première journée de travail.
Jusque là, aucun grèviste licencié n'a pas été rembauché. Les licensiés ont formé un comité et continuent leur lutte avec le syndicat. 
La grève a fait que les autres usines dans cette région industrielle n'ont pas vu s'imposer des mesures anti-ouvrières (réduction du temps du travail, coups salariaux), comme les patrons l'auraient voulu.

Le compte de banque pour les soutenir est

IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152 | BIC or Swift Code : ETHNGRAA Dimitris Liakos  
Ici vous pouvez trouver quelques extraits en français de la décision de l'AG de mettre fin à la grève.

De la dernière protestation de
solidarité à Bruxelles

Thursday, February 9, 2012

Rassemblement protestataire à la Représentation permanente de la Grèce le 10 février à 17h

Les syndicats grecs appellent à une nouvelle grève générale de 48h à partir de demain. 


Les partis gouvernementaux veulent voter, ce dimanche, la réduction du salaire minimum à 520 € et la fin du renouvellement automatique des conventions collectives en cas de désaccords (ce qui équivaut, dans la pratique, à l'abolition des conventions collectives) etc. 


La Troïka les presse aussi à réduire les pensions


Ce sont les conditions pour que les gouvernements européens versent 130 milliards € au gouvernement grec pour lui permettre de rembourser ses dettes aux banques. 


C'est le moment d'être solidaires pour défendre les droits sociaux partout en Europe et refuser de payer la dette illégitime.


Rassemblement protestataire demain, 10 février à 17h 
devant la Représentation Permanente de Grèce auprès de l'UE


Rue Jacques de Lalaing, 19-21

1040 BRUXELLES 


L'action est soutenue par la CNE, EPSU, les Comités Action - Europe 
et l'Initiative de Solidarité à la Grèce qui resiste.

Sunday, December 11, 2011

Soutien aux grévistes des Aciéries grecques

L'Initiative de Solidarité à la Grèce qui resiste a tranferé l'argent collecté pour soutenir les grévistes des Aciéries grecques.



La somme totale s'élève à 943 euros; plus précisemment, nous avons collecté:


  • 245 euros lors de la soirée de solidarité que nous avons organisé le 3 décembre, pendant laquelle le film "Z" a été projecté et une connection avec la soirée organisée à Athènes a été réalisée: pendant cette connection, nous avons avec un répresentant des grévistes.
Charis, le répresentant des grévistes discuttent avec l'eventement de Bruxelles



  • 272,4 euros à la conférence sur "l'arnaque de la dette publicque", organisée par la FGTB, la CSC, la MOC, la CADTM et la LCR. Nous voudrions remercier très chaleureusement les organisateurs pour nous avoir cedé la tribune et pour leur soutien.
  • 340 euros par les membres et amis de l'Initiative.
EPSU a aussi envoyé sa contribution et a publié un communiqué de soutien aux grévistes.
Nous sommes aussi en contact avec les Comités d'Action - Europe et des organisations syndicales, dans le but de mieux soutenir la lutte des grévistes.

Thursday, December 1, 2011

SOIREE DE SOLIDARITE AUX GREVISTES DES 'ACIERIES GRECQUES' - 3 décembre à 20h

SOIREE DE SOLIDARITE AUX GREVISTES DES 'ACIERIES GRECQUES'

EN version below

samedi 3 décembre, 20h à l'Espace Marx (Rue Rouppe 4, 1000 Bruxelles)

L'Initiative de Solidarité à la Grèce qui résiste soutient les 400 travailleurs des 'ACIERIES GRECQUES' et organise une soirée de solidarité afin de récolter des fonds pour soutenir leur grève.

La direction des 'ACIERIES GRECQUES' s'appuie aux lois antisociaux adoptées récemment par le gouvernement grec sous les instructions de la Commission Européenne pour violer la convention collective, et tente de limiter le temps du travail à 5 heures par jour et d'imposer des réductions qui feront tomber les salaires à 500 euros par mois.
L'employeur menace les travailleurs que, si ils n'acceptent pas telles mesures, la moitié parmi eux vont se faire licencier.

Quand les travailleurs ont entamé leurs mobilisations, l'employeur en a déjà mis 34 parmi ceux qui étaient les plus actifs à la porte.
Les 400 travailleurs ont donné une réponse unie en commençant une grève qui dure depuis le début novembre. Ils demandent l'annulation des licenciements et du plan de restructuration, qui n'est d'ailleurs pas justifiable dans une compagnie qui présente toujours des profits.

La lutte de ces travailleurs est cruciale pour l'avenir des conventions collectives pas seulement en Grèce mais partout en Europe, où les mesures d'austérité arrivent aussi à grand pas.
Les grévistes ont besoin de soutien financier pour pouvoir durer aussi longtemps qu'il faudra pour gagner.

Rejoignez-nous à une soirée de solidarité le samedi 3 décembre vers 20h à l'Espace Marx (Rue Rouppe 4, 1000 Bruxelles) avec le soutien de l'AssociationCulturelle Joseph Jacquemotte

Au programme:

a) Projection du film 'Z' de Costas Gavras (1969), basé sur une vraie histoire de l'assassinat d'un député de la Gauche en Grèce sur fond de répression gouvernementale et dans l'ambiance politique turbulente des années 60.




b) Connexion en directe avec une autre soirée de solidarité à Athènes, et débat avec un des travailleurs des aciéries pour les dernières nouvelles sur leur lutte.

c) Fête musicale avec concert et DJs





EN

SOLIDARITY EVENT TO THE 'GREEK STEELWORKS' STRIKERS

Saturday 03/12/2011 at 20:00 in Espace Marx (Rue Rouppe 4, 1000 Brussels)

The Initiative of Solidarity to the Greek people is supporting the 400 workers of "GREEK STEELWORKS” and is organising a solidarity event to raise money for supporting their strike.

The direction of "GREEK STEELWORKS” based on the anti-labour laws recently passed by the Greek government under the instructions of the European Commission violates the collective agreement and attempts to impose a 5-hour working day and 40% wage cuts which will mean for workers an income of 500 per month.
The employer threatens the workers that they have to choose between this or firing half of them.
When workers started mobilising, the employer fired 34 of the most active amongst them.

The 400 workers gave a united answer by starting a strike that goes on since the beginning of November. They demand the withdrawal of the lay-offs and of the restructuring plan, which cannot be justified, given that the factory was profitable.

These workers’ struggle is crucial for the future of collective agreements not only inGreece but all over Europe.
Strikers need economic support to be able to last as long as necessary to win.

Join us in a solidarity event on Saturday 03/12/2011 around 20h00 in Espace Marx (Rue Rouppe 4, 1000 Brussels with the support of Association Culturelle JosephJacquemotte

In the programme:


a) Screening of the film "Z" by Costas Gavras (1969), based on the true story of the murder of a Greek left-wing MP against the background of the Greek government repression and the turbulent political atmosphere of the '60s.

b) Live connection with another solidarity event taking place in Athens, anddiscussion with a steelworker for the latest updates on the struggle.
c) Live concert and DJs

Thursday, November 24, 2011

3e semaine de grève des métallurgistes en Grèce


400 metallos - travailleurs des “ACIERIES GRECQUES” (Helliniki Halivourgia) sont en grève depuis 24 jours. L'Initiative vous invite à contribuer à leur bataille juste pour un travail et un salaire dignes en faisant un virement au compte bancaire suivant:



Ethniki Bank

LIAKOS DIMITRIOS
IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152
SWIFT:  ETHNGRAA



Communiqué du 17 novembre (EN below)


FR


Chers collègues, entendez la voix des Métallurgistes !
Nous, les 400 travailleurs des “ACERIES GRECQUES” (Helliniki Halivourgia), nous sommes en grève, comme un poing, pour le 16ème jour. Et nous continuons ! Nous ne reculons pas, nous avons choisi le chemin de l’honneur et de la dignité, pour défendre le pain et l’avenir de nos enfants.
Nous ne retournons pas au travail, dans le feu et le fer, pour 500€. Nous demandons que nos 34 collègues, qui ont été licenciés, reprennent le travail. Notre lutte concerne la classe ouvrière tout entière.
L’employeur des « ACIERIES GRECQUES » est le bélier de combat des industriels.

Les « ACIERIES GRECQUES » sont la première industrie qui tente d’imposer la journée de travail de 5 heures avec des réductions de salaire, la flexibilité de l’emploi, les heures supplémentaires non rémunérées et la suppression des droits à la sécurité par le chantage à la perte de nos emplois.
Les licenciements ont été faits pour nous terroriser, parce que lors de notre Assemblée Générale nous avons rejeté à l’unanimité la demande des employeurs pour le travail à temps partiel, 5 heures par jour, avec un salaire réduit de 40 %. En même temps notre dur travail a fait augmenter la production l’an dernier de 196 000 à 266 000 tonnes, et la pénibilité du travail avec des accidents de travail quotidiens et un travailleur mort.