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Le communiqué de presse
EN below
Manifestation de solidarité avec le peuple grec à Bruxelles
Protestation devant le Conseil et la Commission Européenne, la Représentation Permanente Grecque , la Fédération Européenne des Banquiers et le lobby des produits dérivés
En imposant des mesures d’austérité injustes à plusieurs pays européens, l’UE et le FMI prennent clairement le parti des banquiers qui, même après leurs plantureux bonus de plusieurs milliards d’euros, exigent encore et toujours leur livre de chair. Rappelons aujourd’hui à l’UE et au FMI que l’Europe c’est d’abord des travailleurs et non des banquiers, des spéculateurs ou des escrocs.
Plusieurs actions sont organisées aujourd’hui à Bruxelles et partout en Europe en solidarité avec les travailleurs grecs qui, au travers d’une grève générale, s’élèvent contre des mesures draconiennes sans précédent visant à faire payer à la majorité la crise initiée par une minorité.
La crise a été provoquée par les banques et les fonds spéculatifs, pas par les retraités grecs. Elle a été provoquée par les multinationales, pas par les infirmières portugaises. Elle a été provoquée par les marchés, pas par les étudiants espagnols. L’élite, par des choix conscients, a privilégié une rentabilité à court terme aux dépens de la stabilité du système. 20 Milliards d’euros sont toujours dus à l’état grec par à peine 8,000 personnes et sociétés, reconnues coupables de fraude fiscale.
Les états européens ont rencontré des problèmes de déficit budgétaire parce qu’ils ont renfloué des banques privées, et non parce qu’ils auraient surpayé des travailleurs grecs ou leur auraient accordé trop d’avantages sociaux. Alors qu’elle rentrait dans la crise, la Grèce avait possédait un des systèmes de protection sociale les plus faibles d’Europe. Du prix du pain au loyer, le coût de la vie explose alors que les salaires chutent et les emplois disparaissent. En dépit du cliché largement répandu, le nombre d’heures de travail moyen par salarié en Grèce est parmi les plus élevés d’Europe (données OCDE), alors que les heures supplémentaires restent souvent impayées.
Comme les centaines de milliers de grévistes aujourd’hui en Grèce, nous affirmons que les mesures d’austérité brutales UE/FMI ne sont PAS la solution mais ne feront qu’aggraver la crise ! Réduire les dépenses publiques, remettre en cause les acquis sociaux et appauvrir la majorité, ne peut qu’amplifier le phénomène de récession.
Sacrifier la cohésion sociale à l’appétit des marchés est un crime contre la démocratie . Les peuples grec, portugais ou espagnol n’ont pas fait de tels choix. Il se peut que les marchés le souhaitent ; il se peut même qu’ils l’exigent, mais rappelons nous qu’il n’existe aucun mandat démocratique pour cela.
Déjà, les vautours des marchés tournent au dessus de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et de l’Irlande. Là comme ailleurs, l’Etat-providence est la cible de soi-disant « réformes nécessaires ». Ces attaques doivent stopper en Grèce avant de s’étendre à toute l’Europe. De Bruxelles à Athènes, nous marchons, protestons et défilons pacifiquement contre les plans UE/FMI. Mais, même si nous marchons en paix, que les marchés et les politiciens ne se méprennent pas : nous sommes en colère, plus en colère encore que ce que nous n’avons jamais été.
- Ne touchez pas aux droits sociaux et au droit du travail !
- Faites payer la crise aux banques !
- Le programme FMI – UE n’est pas la seule option ! C’est un désastre social !
- Endiguez la contagion de « solutions » similaires à d’autres pays !
Declarations d'appui:
Gauche Unitaire Européenne / Nordic Green Left
Oikologoi Prasinoi (Parti Vert Grec)- Michalis Tremopoulos, MEP
Couverture de la manifestation dans la presse:
Belgique
Le Soir
De Wereld Morgen
Brusselnieuws
France
Le Monde
Cuba
Prensa Latina
Grèce
TVXS
Ελευθεροτυπία
Ναυτεμπορική
Καθημερινή
Express
Αδέσμευτος
English text below: