Friday, September 28, 2012

Catastroika à Radio Panik: entretien avec Aris Chatzistefanou et Flora Papadede


Jeudi 27 septembre une émission sur Radio Panik a été consacrée à la tournée belge du film Catastroika avec le co-réalisateur de Catastroika Aris Chatzistefanou et la syndicaliste du secteur de l'enérgie Flora Papadede ainsi qu'avec des membres de ZinTV et de l'Initiative de Solidarité avec la Grèce qui résiste. 

Merci à Patrick et Lièvin de Radio Panik pour leur hospitalité radiophonique! 

Vous pouvez écouter l'émission ici ou ici.

Thursday, September 20, 2012

Catastroïka, un film citoyen en tournée belge du 22 au 27 septembre




Au coeur de ce documentaire, les effets de la privatisation de biens et services publics.
Tout au long de ce film, on découvre les conséquences sociales et économiques de telles opérations dans plusieurs pays: Russie post-soviétique,  Allemagne, France, Etats-Unis et plus récemment le cas emblématique de la Grèce.

Au regard de ces situations tragiques, une question mérite d’être posée : qu’a-t-on retenu des leçons du passé ? A l’évidence, rien ! Aujourd’hui encore, le gouvernement grec et la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fond Monétaire International) encouragent les privatisations massives pour financer le remboursement de la dette.
Catastroïka a été réalisé par Aris Chatzistefanou et Katerina Kitidi, auteurs de" Debtocracy", un documentaire sur la dette publique grecque vu par plus de 2 millions de spectateurs dans le monde. 

Ces deux films ont été financés par les citoyens et diffusés librement sur internet. Du 22 au 27 septembre, le documentaire "Catastroïka"  sera projeté en Belgique, en présence du réalisateur.

La privatisation de l’eau et de l’énergie seront  analysés plus en détail au cours d’un atelier qui regroupera des experts tels Emmanuel Petrella qui travaille à  l’Institut Européen de recherche sur la Politique de l’Eau ou Thibaud de Menten, Equipes populaires, éditrices de l’ouvrage collectif «défendre nos droits sur les marchés du gaz et de l’électricité» .  Le cas de l'entreprise publique grecque d'électricité, dont la privatisation est en cours, sera également abordé avec la syndicaliste Flora Papadede, qui figure dans le film.

Projections en présence du réalisateur :
22/09 à 16h00 : Liège, salle CPCR, VO st FR
24/09 à 19h00 : Bruxelles, cinéma Vendôme, VO st FR (prix: 5 euros)
25/09 à 12h30:  Parlement Européen, VO st EN (register here: nikolaos.chountis@europarl.europa.eu)
26/09 à 19h00: La Louvière, FGTB/Centre, rue H. Aubry 23 - Haine-St-Paul, VO st FR
27/09 à 18h00: Anvers,  De Stroming "Europazaal", VO st EN

Atelier sur la privatisation de l'eau et de l'énergie:
23/09 à 17h00: Bruxelles
Mundo B, Rue d'Edimbourg 26, 1050 Ixelles

Laurie Penny: Ce n’est pas de la rhétorique d'établir un parallèle avec le nazisme


Des vrais fascistes en vrais t-shirts noirs brandissent des swastikas
et assassinent des minorités ethniques à Athènes

L'article suivant a paru au journal britannique "The Independent", le 20 août. Le texte original en anglais est disponible ici et une traduction en NL ici.

 « Après les immigrés, vous êtes les prochains ». C'est le slogan écrit sur des tracts apparus fin août dans le quartier gay d'Athènes. Pendant que la violence contre les immigrés monte en Grèce, les supporteurs du parti de l’extrême droite « Aube Dorée » ont commencé à lancé des attaques haineuses contre les homosexuels et les handicapés. Ces fascistes marchent en t-shirts noirs à Athènes, en terrorisant les  minorités ethniques et sexuelles, en brandissant des insignes qui ressemblant à des swastikas, et en déclarant leur mépris à l’égard des procédures politiques. Et pourtant, en Europe, ils sont toujours traités comme un simple symptôme de la crise économique grecque.
Auparavant, les voyous de l’extrême droite ne sortaient qu’en nuit pour attaquer les immigrés. Maintenant, ils font ça à la lumière du jour, sans avoir peur des conséquences, puisqu'il n'y en a pratiquement pas. Pendant ces dernières semaines, le nombre et la gravité des attaques ont augmenté –le 12 août, un Iraquien de 19 ans a été poignardé à mort par un groupe de motards, quelques quartiers plus loin du Parlement grec - et si les immigrés portent plainte devant la police, ils risquent de se trouver sous arrestation.

Sunday, September 2, 2012

Acièries Grecques: la suspension de la grève



Le 28 juillet, après 9 mois de grève héroïque, les metallurgistes des Acièries Grecques ont pris la décision de retourner au travail, suivant la proposition de la direction du syndicat lors de leur dernière AG. Cette proposition a été approuvée avec 115 voix pour, 14 contre et 29 abstentions.

La décision d'arrêter la grève est venue suite à une intervention violente de la police qui a illegalement repoussé les grèvistes de la porte de l'usine et a permi la circulation de produits qui avaient resté dans l'usine pendant neuf mois. A l'appauvrissement accru des grèvistes après 9 mois de grève malgré la vague de solidarité ouvrière impressionante de tous les coins de l'Europe et au-délà, est venue s'a ajouté à la fin d'été une attaque médiatique sans précedent avec l'apparition, chaque soir, aux JTs d'auto-proclamés 'représentants' des travailleurs (des personnees non élues proches de la direction et du parti de la Nouvelle Démocratie).
En voyant les voix de soutien à la grève diminuer à chaque AG, la conseil administratif du syndicat à décider de proposer de postposer la grève et de lutter avec d'autres moyens. Les travailleurs ont demandé, en échange, que leurs collègues licenciés soient tous re-embauchés, dont 40 tout de suite, et le reste progressivement jusqu'à la fin de l'année. Ils ont aussi demandé le retrait immédiat des CRS des portes des Acièries Grecques.


De la dernière protestation de
solidarité à Bruxelles
Maintenant, après le retour au travail, les horaires n'ont pas été diminués et la direction a licencié 140 au lieu de 180 ouvriers, comme elle aurait initialement voulu. Le gouvernement a garanti que si l'employeur Manessis fait des nouvelles embauches, il ne peut que choisir parmi les licenciés. Mais la direction a licensié les six ouvriers qui étaient au piquet de grève au moment de l'invasion policière, dont un membre du conseil d'administration du syndicat.  Le CRS ne sont partis de l'usine qu'aprés la fin de la première journée de travail.
Jusque là, aucun grèviste licencié n'a pas été rembauché. Les licensiés ont formé un comité et continuent leur lutte avec le syndicat. 
La grève a fait que les autres usines dans cette région industrielle n'ont pas vu s'imposer des mesures anti-ouvrières (réduction du temps du travail, coups salariaux), comme les patrons l'auraient voulu.

Le compte de banque pour les soutenir est

IBAN: GR 40 0110 2000 0000 2006 2330 152 | BIC or Swift Code : ETHNGRAA Dimitris Liakos  
Ici vous pouvez trouver quelques extraits en français de la décision de l'AG de mettre fin à la grève.

De la dernière protestation de
solidarité à Bruxelles